« Crimes de guerre » pour Al-Jazeera, une rédaction « choquée et horrifiée » pour AP… les réactions sont légion après qu’Israël a déclenché des frappes contre l’immeuble abritant des médias à Gaza.
CRIME DE GUERRE – Frappée, comme AP, par le bombardement de l’immeuble gazaoui abritant plusieurs groupes de presse comme elle, la chaîne qatarie Al Jazeera a dénoncé ce samedi un « crime de guerre » et une tentative de « faire taire les médias » de la part d’Israël. Le directeur du groupe a Mostafa Souag a fustigé « une violation flagrante des droits humains » destinée à « cacher le carnage et la souffrance indicibles de la population de Gaza », territoire surpeuplé sous blocus israélien. Source LCI
Que ce soit en 2006 (Liban), 2010, 2014, 2021, Israël n’a jamais hésité à commettre des crimes de guerre en bombardant des cibles civiles sciemment : Agences de presse, hôpitaux, écoles, Immeubles habités par des civils, ONG, etc. Toujours dans le but d’intimider.
Le vice-président du CRIF, Gil Taïeb, appelle les autorités israéliennes, en gros, à raser la bande de GAZA :
Des plaintes ont été déposées au TPI pour crimes de guerre contre les gouvernements israéliens successifs, mais elles sont restées vaines. Il n’y a jamais de suite. Ces crimes restent impunis. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Ces nouveaux cycles de violence au Proche-Orient ont été encouragés par l’ancienne administration de Donald Trump qui a donné toute latitude à son ami Benjamin Netanyahu. Celui-ci se croit donc au-dessus des lois internationales et accélère les colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
L’Angleterre : un pays où l’on peut encore manifester pacifiquement et critiquer l’Etat sioniste d’Israël. Un pays où un arbitre arrête un match de football pendant une minute pour permettre à des joueurs professionnels musulmans d’interrompre leur jeûne. Où l’on peut entendre un Adhan. Et personne ne trouve rien à y redite.
Tandis qu’en France on ne peut manifester parce que les lobbys sionistes l’ont décidé. Et où les musulmans sont pointés du doigt, stigmatisés et montrés en boucs émissaires.
INFOSPLUS