Nazisme et Zemmourisme ont des analogies frappantes et indiscutables

Nazisme et Zemmourisme ont des analogies frappantes et indiscutables
Eric Zemmour à Paris en avril 2019. (Lionel Bonaventure/AFP)

Analogie entre le nazisme (national-socialisme) construit et élaboré par le raciste, antisémite et fanatique Adolf Hitler (1889-1945) qu’il détaille dans son livre autobiographique et idéologique « Mein Kampf », et l’idéologie, que j’appellerai « Zemmourisme », défendue et exaltée par le journaliste raciste — condamné par la justice —, xénophobe et islamophobe : le polémiste et prédicateur politique Éric Zemmour.  

Nazisme : affirmation de la supériorité de la « race aryenne » dont le but était de conquérir un « espace vital » (expansionnisme territorial) pour l’Allemagne et l’extermination des « races » prétendues inférieures.

Le nazisme est une dictature politique extrémiste qui s’inspire du fascisme italien dont le guide politique « Führer » est un xénophobe fanatique : Adolf Hitler.

Fondé expressément sur le racisme et l’antisémitisme, le nazisme s’oppose de manière radicale et autoritaire à la presse, au syndicalisme, au libéralisme et bien entendu au suffrage universel ; c’est-à-dire qu’il interdit toute organisation démocratique au profit de l’individu (guide politique). Le communisme est banni. La classe ouvrière est récupérée et fusionnée à une union des classes sociales au sein de la communauté nationale.

Le nazisme provoquera la Shoah : les Juifs, plus particulièrement, et les Tziganes (tous deux considérés comme des parasites) seront déportés dans des camps de concentration et exterminés à échelle « industrielle », essentiellement dans des chambres à gaz ; une barbarie et une sauvagerie jamais atteintes jusque-là.   

Zemmourisme : doctrine xénophobe soutenue par le raciste et polémiste Éric Zemmour dans laquelle il affirme de manière subliminale que « l’homme blanc » occidental appartiendrait à une « race supérieure » qui doit se protéger, se prémunir des nuisances de l’islam et des Musulmans considérés comme de la vermine. Il clame les valeurs françaises, qu’il s’arroge au passage, excluant tout autre apport extérieur, et minimise les avancées de la Révolution française.

Le Zemmourisme est fondé sur une doctrine totalitaire selon laquelle l’islam serait incompatible avec les lois de la République et que les Musulmans n’auraient pour seules lois que la charia (organisation de la société selon les lois coraniques) et pour seule constitution le Coran (révélation de Dieu — Allah — selon les Musulmans).

Tout comme les Juifs étaient censés représenter pour le nazisme une menace vitale, les Musulmans seraient eux-aussi une absolue insécurité pour la civilisation judéo-chrétienne. Les Musulmans seraient même sur le point, selon le Zemmourisme, de remplacer celle-ci par la théorie complotiste dite du « Grand remplacement ».

Le Zemmourisme exploite les dérives sectaires, fondamentalistes et criminelles d’une frange radicale de prétendus musulmans pour en déduire sommairement que l’islam est l’islamisme (islam politique radical) sans aucune nuance.

Ainsi, lorsque malheureusement des assassinats (actes terroristes) sont commis par des fous aliénés et fanatisés, au nom de l’islam, le Zemmourisme amalgame immédiatement terrorisme et islam, violence et islam ; et donc islam et islamisme.  

Afin de fédérer les Allemands autour d’un ennemi national commun, le nazisme avait choisi comme bouc émissaire les Juifs. De même, le Zemmourisme prend pour bouc émissaire les Musulmans. En période de crise économique, comme dans les années 30, la politique des boucs émissaires réapparait presque naturellement.

L’objectif du Zemmourisme est donc de rassembler tous les citoyens français inquiets, apeurés, en manque de repères dans un monde en transformation perpétuelle, autour d’un projet de société dont le but serait la sauvegarde de la civilisation blanche et chrétienne.

Adolf Hitler haïssait les Juifs, Éric Zemmour hait les Musulmans. La religion et la race sont le filigrane, le fil conducteur des deux idéologies racistes, sectaires, fanatiques.

Un élément fondamental apparu dernièrement appuie et confirme toutes ces analogies entre nazisme et Zemmourisme.

En effet, il existait un consensus politique désignant l’échec des politiques successives d’intégration et les facteurs sociaux auxquels sont confrontées les populations issues de l’immigration comme les raisons principales à l’apparition d’une forte délinquance, d’une criminalité et autres délits de droit commun constatés dans les quartiers dits populaires et difficiles.

Mais le Zemmourisme fait fi de toutes ces explications sociologiques, affirmant clairement que les Musulmans ne sont pas assimilables ou intégrables du seul fait qu’ils naissent et sont musulmans. Exactement comme le nazisme considérait que les Juifs étaient nocifs au seul fait qu’ils étaient juifs. Bonnet blanc ; blanc bonnet.  

L’histoire pourrait se répéter si l’on n’y prend garde. Les citoyens français seraient bien avisés de s’inspirer de ce qu’il s’est passé — et se déroule encore — dans les pays arabes durant le Printemps arabe : guerre civile, destruction, chaos politique et social, invasions extérieures…

La France est une grande République capable d’intégrer tout le monde grâce à ses valeurs républicaines qui ont fait leur preuve. Prétendre le contraire, c’est être antirépublicain. A ce titre, le Zemmourisme sort du champ républicain.

Attention, méfiance ! Le loup est enragé et il est prêt à tout parce qu’il croit en son propre destin.

Éric Zemmour a franchi un cap dangereux : il croit aux folles théories qu’il développe. Ses propagandes, comme dans le nazisme, ont débuté avec ses interventions sur la chaîne complice CNEWS à raison d’une heure par jour, pendant des mois et des mois. Et cela a fini par payer ; merci monsieur BOLLORÉ !

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