Netanyahou est isolé et toute l’entité sioniste avec lui. Pour celui qui n’a jamais hésité à instrumentaliser la Shoah à des fins de victimisation, ou pour couvrir ses crimes, il nous démontre qu’il est bien pire que les bourreaux d’hier, si tant est qu’il aurait été touché de près ou de loin par l’Holocauste ; ce qui reste à prouver.
Quoi qu’il en soit, ce criminel accumule les échecs diplomatiques depuis qu’il est responsable d’un génocide à Gaza. Il prend des coups et c’est tant mieux :
- Sur proposition de l’Algérie, et d’autres pays amis, une Résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu a été adoptée.
- L’abstention américaine : fait extrêmement rare, les Américains de l’entité sioniste se sont abstenus, permettant ainsi l’adoption de la Résolution.
- Pour la première fois également, la Grande-Bretagne a voté contre son allié historique : Israël.
- Démission du ministre Gideon Saar (chef du parti centriste Nouvel espoir Gideon Saar) pour des divergences fondamentales avec Netanyahou et ses méthodes.
- La Chine et la Russie sont dans un état de défi ouvert au gouvernement Netanyahu.
- Les échecs militaires et diplomatiques subis dans Gaza, notamment par rapport aux « otages » détenus par le Hamas, créent d’énormes troubles dans la société et les manifestations sont de plus en plus hostiles et demandent le départ de Netanyahou.
Netanyahou joue sa survie politique et cela l’entraine dans des prises de décisions hâtives, confuses, voire irréfléchies, et sans aucune logique. Son cabinet de guerre se fissure. Hormis son obsessionnel : « Je veux éradiquer le Hamas » sa stratégie militaire n’a ni queue, ni tête et ses objectifs ne sont en rien atteints. De plus les pertes en soldats sont énormes ; beaucoup plus que ce qu’il aurait prévu.
En empêchant la délégation « israélienne » de se rendre à Washington pour discuter de l’accord sur les prisonniers détenus à Gaza, Netanyahou s’est isolé davantage sur la scène internationale. Il s’est d’ailleurs justifié en déclarant que c’était pour signifier au Hamas que cela n’avait aucune incidence sur ses objectifs militaires.
Netanyahu pourrait donc se retrouver dans une espèce de fuite en avant et jouer un quitte ou double en lançant une offensive sur Rafah. Cela ne ferait qu’empirer et intensifier le génocide qui a lieu actuellement. Cela ne pourrait se finir qu’en un énième bain de sang.
Une porte de sortie pour Netanyahou ? Stopper cette folie guerrière n’ayant qu’une conséquence : massacrer des civils par centaines tous les jours, et revenir à la table des négociations pour sortir de cette impasse.
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