Rixes et violences juvéniles atteignent un seuil dangereux

Rixes et violences juvéniles atteignent un seuil dangereux
Rixes et violences juvéniles atteignent un seuil dangereux

Les rixes et les violences sont en hausse et produisent désormais des morts

Les violences entre bandes sont en forte augmentation

Pourquoi les rixes et les violences juvéniles sont en très forte hausse ? Les explications sont diverses. Cependant, notre société et le monde en général sont de plus en plus violents. La France connaît également une dispersion de ses populations dont certaines sont dans une paupérisation préoccupante.

Les jeunes générations — adolescents et jeunes hommes — sont abreuvées de violences hyperprésentes dont les sources sont multiples. Les jeux vidéos, les réseaux sociaux, les films, les séries télévisées, les violences conjugales (vécues par les enfants) sont autant de vecteurs d’une agressivité qui s’installe partout.

Cette jeunesse finit par sombrer dans des rixes et des hyperviolences entre bandes opposées, allant parfois jusqu’à des luttes à mort. L’actualité récente le démontre malheureusement.

La famille constitue, en principe, la cellule fondamentale des sociétés évoluées aspirant à l’ordre et au progrès. Mais beaucoup de familles sont éclatées pour des raisons sociologiques et sociétales. D’innombrables familles se recomposent. Les enfants vivent alors sans père ou sans mère, selon qu’ils sont confiés à l’un ou l’autre. Un déséquilibre incontestable pour tout enfant. L’idéal étant, bien entendu, que tout enfant vive avec ses deux parents.

La famille est aujourd’hui devenue un idéal inaccessible pour nombre d’enfants. A qui la faute, aux enfants ou aux adultes ? C’est au sein de la famille que l’on éduque un enfant, notamment en lui apprenant le Bien et le Mal, en lui inculquant toutes les valeurs lui permettant d’avoir un comportent en adéquation avec les règles de vie en société.

Il faut noter également que de nombreux gamins sont confiés à l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) suite à des maltraitances, des négligences et autres défaillances de toute nature de la part des parents. C’est malheureusement une triste réalité.

Les rixes et les violences juvéniles sont en hausse et atteignent un seuil particulièrement inquiétant. Bien des parents paraissent complètement dépassés par les événements, notamment ceux venus de l’extérieurs : les voyous qui sévissent dans les écoles, les influences malsaines externes, les mauvaises fréquentations, les crises d’adolescence, etc.

Beaucoup de mères de famille seules (famille monoparentale) n’arrivent plus à canaliser et à maîtriser, un minimum, leurs enfants. L’autorité du père faisant défaut, les gamins prennent vite le dessus sur des mères au bord de la crise de nerfs et ballotées entre le travail et le domicile. Les enfants profitent de ces instabilités et dérivent. Ils se tournent souvent vers la délinquance puis, malheureusement, vers le crime.

Les trafics de drogue utilisent de jeunes enfants, parfois dès 10/12 ans, à des fins de faire le guet. Ces derniers sont « rémunérés » royalement et apprennent ainsi, dès leur plus jeune âge, à gagner beaucoup d’argent de manière facile. Ils rentrent ainsi dans un cercle infernal dont ils auront beaucoup de mal à s’extirper.

Comment accepter par la suite de se lever à six heures du matin pour gagner le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) alors qu’on gagne ce smic en quelques jours dans le milieu des trafics de drogue ? Je vous assure que vous aurez beau être le plus grands des philosophes, le plus grands des sages parmi les sages, vous ne parviendrez pas à convaincre ces gamins.

Vous leur faites la morale durant des heures ; ils vous écoutent par respect et vous rétorquent à la fin : « Oui tonton, mais l’honnêteté, ça paie pas. » N’est-ce pas en fin de compte l’image que renvoie notre société ?

Les rixes et les violences juvéniles ont aussi et très souvent un caractère de conquête de territoire. Les trafiquants opèrent dans un espace qu’ils définissent eux-mêmes et quiconque, n’appartenant pas au gang, y pénètre pour y vendre de la drogue est immédiatement « neutralisé ». Cela peut aller, nous le vérifions malheureusement souvent, jusqu’à un combat à mort.

Il y a également les affrontements barbares entre bandes rivales. Leurs « motivations » sont diverses mais elles sont souvent dues à des rivalités entre caïds qui cherchent à imposer leurs « lois » par la force. Des codes sont définis et quiconque les violent est immédiatement « puni ». Une fille qui, par exemple, sortirait avec un garçon d’une autre bande ou autre ville rivale, entrainerait des représailles immédiates. On peut comparer ces codes et ces règles à des lois tribales.

Dans les quartiers où existent des trafics de drogue, il y a une espèce de règle naturelle qui s’est installée entre citoyens et dealers. Les premiers n’empiètent pas et ne s’occupent pas de ces trafics, les seconds respectent la neutralité des habitants et ainsi chacun vaque à ces occupations. Après tout, se disent les habitants : c’est à l’Etat de faire régner l’ordre!

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