
Déclarations de Ben Gourion
En 1948, David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, a partagé des réflexions controversées mais réalistes sur les relations israélo-arabes, dont le criminel Netanyahou devrait s’inspirer. Ses mots résonnent encore aujourd’hui, soulevant des questions sur la lutte entre deux peuples pour leurs terres et leur identité.
Un conflit inévitable selon Ben Gourion
Ben Gourion a reconnu que si les rôles étaient inversés, un leader arabe ne signerait jamais un accord avec Israël. Cette déclaration ne fait qu’illustrer la complexité des émotions et des droits perçus au sein du conflit. Pour lui, la création d’Israël ne se limitait pas à la promesse divine, mais cette situation impliquait le déplacement d’une population arabe qui se retrouvait lésée, ce qui souligne une vérité dérangeante : « Nous avons pris leur pays. »
Les prévisions de l’avenir
Ben Gourion a également exprimé ses préoccupations face à l’avenir du conflit. Sa déclaration, « les vieux mourront et les jeunes oublieront », reflète une certaine fatalité. À mesure que le temps passe, les souvenirs de l’injustice peuvent s’effacer, mais les ressentiments persistent. Cette dynamique de l’oubli générationnel ne doit pas être sous-estimée dans l’analyse des relations israélo-arabes d’aujourd’hui. Ben Gourion s’est visiblement trompé puisque les nouvelles générations n’ont ni oublié ni pardonné 1948.
La pérennité du conflit nécessite une réflexion approfondie. Les paroles de Ben Gourion nous rappellent que l’histoire est complexe et que les décisions prises par des leaders ont des ramifications durables. La reconnaissance mutuelle et le dialogue semblent plus cruciaux que jamais pour construire un avenir paisible.
Citation de Ben Gourion :
En 1948, Ben Gourion reconnaissait :
« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? » – (David Ben-Gourion, cité par Nahum Goldmann dans « Le Paradoxe juif », page 121).
En 1948, l’ONU a voté, au forceps, la création de deux États mais n’a pas indiqué : État d’Israël. C’est Ben Gourion qui choisira le nom d’Israël en rapport avec le prophète pour encore mieux accentuer l’aspect religieux et biblique de toute cette histoire qui aboutira au plus grand hold-up du XXᵉ siècle : État juif et sioniste d’Israël.
INFOSPLUS – Touhami
4 commentaires sur “Ben Gourion s’était exprimé avec franchise sur le conflit israélo-arabe”
This article deeply troubles me with its honest look at Israels origins and the suffering caused. Its a painful reminder of how past actions continue to fuel conflict today.
This article offers a compelling glimpse into the complex emotional and historical roots of the Israeli-Palestinian conflict. Ben Gourions honest acknowledgment of Israels origins raises crucial questions about justice, memory, and the enduring struggle for land and identity.
Ce texte nous plonge dans la complexité du conflit israélo-arabe, à travers les mots de Ben Gourion qui expriment avec franchise les conséquences tragiques de la création dIsraël. Sa reconnaissance quun leader arabe naccepterait jamais un accord souligne la profondeur des blessures historiques et des revendications territoriales. Lidée que les générations futures pourraient oublier nest malheureusement pas prouvée, car les souvenirs de 1948, ou La Nakba, persistent comme un fardeau pesant. La citation de Ben Gourion met en lumière une vérité dérangeante : lhistoire est marquée par des injustices qui laissent des cicatrices indélébiles. Aujourdhui, plus que jamais, la reconnaissance mutuelle et un dialogue sincère semblent être les seules voies vers une réconciliation, mais leur mise en œuvre reste un défi immense.
Ah, Ben Gourion, quel visionnaire ! Il avait déjà deviné linvulnérabilité de lattachement à la terre, même face à des arguments aussi… divins. Si jétais arabe, je ne signerais jamais, disait-il avec une conviction qui fait sourire. Cest comme si un leader français disait ne pas vouloir reparler de la Guyane. Lhumour, cest que lhistoire, elle, na pas lu les notes de Ben Gourion et a continué à décrire, génération après génération, avec une persévérance déconcertante. On se demande si ces je ne pardonnerai jamais générationnels ne sont pas plus un moteur historique quun obstacle. Heureusement, il semble quil ait aussi prévu notre besoin de dialogue, même sil semble que nous soyons plus portés à rire de lhistoire quà loublier vraiment.