
Dans une déclaration commune, les dirigeants de l’Irlande, de l’Espagne, de l’Islande du Luxembourg, de Malte, de la Norvège et de la Slovénie ont appelé Israël à cesser ses attaques contre Gaza et à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave
Une déclaration conjointe sans précédent a été publiée ce jour par les dirigeants de sept pays européens : l’Espagne, la Norvège, l’Islande, l’Irlande, le Luxembourg, Malte et la Slovénie.
Dans un rare front uni, ces gouvernements expriment leur profonde inquiétude face à la catastrophe humanitaire en cours à Gaza, qu’ils qualifient sans équivoque de « catastrophe d’origine humaine ».
« Nous ne resterons pas silencieux face à la catastrophe humanitaire d’origine humaine qui se déroule sous nos yeux à Gaza.
Plus de 50 000 hommes, femmes et enfants ont perdu la vie. Beaucoup d’autres pourraient mourir de faim dans les jours et les semaines à venir si des mesures immédiates ne sont pas prises.
Nous appelons le gouvernement israélien à revenir immédiatement sur sa politique actuelle, à s’abstenir de nouvelles opérations militaires et à lever complètement le blocus, en garantissant une aide humanitaire sûre, rapide et sans entrave, distribuée dans toute la bande de Gaza par les acteurs humanitaires internationaux et conformément aux principes humanitaires.
Les Nations Unies et les organisations humanitaires, y compris l’UNRWA, doivent être soutenues et bénéficier d’un accès sûr et sans entrave ! »
Les dirigeants dénoncent fermement les politiques israéliennes jugées meurtrières, appelant à y mettre fin immédiatement.
Ils exigent la levée complète du blocus de Gaza, avertissant que toute poursuite du siège, des frappes aériennes et des restrictions humanitaires entraînera davantage de pertes humaines évitables, notamment par la famine.
Ils condamnent également avec force la violence croissante des colons israéliens ainsi que l’agression militaire en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est.
En réponse au plan américain visant à fournir une aide à Gaza, les Nations Unies ont déclaré : « Nous avons un plan prêt. »
Notre plan, soutenu par les donateurs et la grande majorité de la communauté internationale, pourrait commencer aujourd’hui à Gaza si cela était autorisé.
Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, a déclaré :
« Il ne faut pas perdre de temps à discuter d’une proposition alternative, soutenue par les États-Unis, pour l’acheminement de l’aide à Gaza. L’ONU dispose d’un plan crédible et de 160 000 plateformes mobiles prêtes à entrer sur le territoire palestinien dès maintenant »
« À ceux qui proposent une autre méthode de distribution de l’aide, ne perdons pas de temps. Nous avons déjà un plan en place ».