
Dans une escalade significative, les forces terrestres israéliennes ont mené leur plus grande invasion en profondeur du territoire syrien à ce jour, ciblant des zones dans les provinces de Quneitra et de Deraa dans le sud-ouest du pays.
L’incursion de forces terrestres israélienne a eu lieu ce mardi 4 mars, quelques heures seulement après des frappes aériennes israéliennes près de la ville côtière de Tartous, dans le nord de la Syrie. Les troupes d’occupation ont avancé dans plusieurs zones dans les provinces méridionales tout en bénéficiant du soutien des hélicoptères et des convois blindés.
L’incursion des forces terrestres israélienne s’est concentrée sur Tel al-Mal à Deraa et la ville d’al-Mashara à Quneitra.
Des sources locales ont rapporté que des unités israéliennes avaient infiltré un site militaire à Tel al-Mal, situé à la périphérie de la capitale provinciale de Quneitra, où elles ont mené des recherches avant de se retirer.
Israël frappe des cibles dans le sud de la Syrie après avoir réclamé la « démilitarisation totale » de cette zone. Les avions de combat israéliens ont mené plusieurs frappes aériennes contre des cibles militaires dans le sud de la Syrie, visant notamment des zones situées à l’extérieur de la capitale Damas ainsi que la province de Deraa dans le sud. Ces frappes font suite à un appel du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui exige la « démilitarisation totale du sud de la Syrie ».
Selon des observateurs et des sources syriennes, cette invasion marque la progression la plus importante du régime israélien en Syrie depuis 1967, lorsque le régime a occupé le plateau du Golan.
Avant l’offensive, des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes visant un bataillon de défense aérienne syrien près de Tartous.
Les médias de la nouvelle administration syrienne ont confirmé les attaques, notant que même si des dégâts matériels avaient été enregistrés, aucune victime n’était toutefois à déplorer.
L’armée israélienne a prétendu que les assauts visaient à empêcher que des armes ne tombent entre des « mains hostiles ». Le régime israélien a l’habitude d’avancer ce prétexte pour justifier ses offensives contre la Syrie, qui dure depuis près de cinq mois.
Dans le cadre de l’intensification des attaques, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à l’armée du régime de se préparer à d’éventuelles frappes visant à « protéger la communauté druze » dans les zones au sud de la capitale syrienne Damas, invoquant de prétendues menaces pour cette communauté.
Source : Telegram – Nouvelles de Palestine
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