
Des organisations teignent en rouge la fontaine des Innocents
Organisations : 19 mois de bombardements incessants. 2 millions de personnes au bord de la famine. Près de 53 000 morts
Plusieurs organisations, dont Greenpeace France, Oxfam France, Amnesty International France et Médecins du Monde, ont mené mercredi 28 mai une action symbolique à Paris, en versant du colorant rouge dans le bassin de la fontaine des Innocents, dans le quartier des Halles à Paris, pour dénoncer « les massacres en cours à Gaza ».
Greenpeace France appelle Emmanuel Macron à agir « avec courage, clarté et détermination » pour mettre un terme à ce que les ONG qualifient de « bain de sang ». Plusieurs banderoles ont été déployées pour interpeller l’opinion : « Stop au bain de sang », « Macron doit (enfin) agir » et « Cessez-le-feu ».
Les associations réclament une « réponse ferme de la France » face à la crise humanitaire et pointent la gravité de la situation à Gaza, qualifiée de « génocide » et de « tragédie orchestrée », dénonçant l’inaction de la France et de la communauté internationale. Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty International France, appelle à « faire pression pour un cessez-le-feu immédiat et durable » et à « mettre en œuvre un embargo complet sur les armes ».
Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, insiste sur la nécessité de lever le blocus qui prive la population de vivres et de soins, tandis que Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, évoque un « abandon délibéré de la population palestinienne ».
Les associations réclament également la suspension de l’accord commercial entre l’Union européenne et Israël. Enfin, elles demandent par ailleurs la facilitation de l’aide humanitaire, la libération de tous les otages et prisonniers.
Journal hébreu Haaretz
« Effondrement moral » : (1300) professeurs d’établissements d’enseignement supérieur israéliens exigent la fin de la guerre à Gaza.
Le groupe de professeurs et d’étudiants du Drapeau Noir a publié une lettre critiquant les établissements d’enseignement supérieur israéliens, qui jouent un rôle central dans la lutte contre le coup d’État judiciaire mais restent silencieux sur ce qui se passe à Gaza.
Un professeur de l’Université de Haïfa a déclaré : « Il est difficile de continuer à agir comme s’il n’y avait pas une guerre horrible qui se déroulait ici et qui a tué un grand nombre de personnes et sacrifié les personnes kidnappées. »
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