Malgré ses commentaires sur Gaza, Raphaël Enthoven a finalement reçu une invitation à Besançon

Le « philosophe » Enthoven prendra effectivement part au festival « Livres dans la Boucle », mais avec une « protection appropriée ».

Sous l’influence de menaces et de contraintes, le festival « Livres dans la Boucle » à Besançon a réajusté sa programmation pour inclure Raphaël Enthoven, malgré ses déclarations soutenant l’exécution de tous les journalistes palestiniens par Israël.

Cet été, Raphaël Enthoven a affirmé : « À Gaza, il n’y a absolument aucun journaliste, seulement des assassins, des guerriers ou des preneurs d’otages qui détiennent une carte de presse. » « Exclusivement, des assassins, des assaillants ou des preneurs d’otages munis d’une carte de presse. »

Le jour suivant, il avait ajouté : « On a identifié de nombreux cas confirmés de faux reporters qui sont en fait des membres du Hamas ou des preneurs d’otages. »

« Les prises de position de Raphaël Enthoven durant cet été m’ont conduit à suggérer (…) d’annuler sa participation au festival Livres dans la Boucle », programmé du 19 au 21 septembre, « afin de préserver le calme de cet événement face aux potentielles perturbations liées à l’ordre public », a précisé l’élue écologiste, Anne Vignot, dans un communiqué.

La mairie a déclaré : « Ce n’était jamais mon intention et ne le sera jamais. Aujourd’hui, le monde littéraire interprète cela comme de la censure. » C’est pour cette raison que j’ai interrogé les membres du bureau exécutif du Grand Besançon concernant la réorganisation de Raphaël Enthoven, et leur réponse a été positive. « La sécurisation sera ajustée », a continué Anne Vignot.

Après l’éviction de Raphaël Enthoven, plusieurs auteurs, y compris David Foenkinos, avaient exprimé leur intention de ne pas prendre part.

Des représentants communistes et l’administration municipale ont réclamé son élimination, toutefois, cette décision n’a pas été bien accueillie par plusieurs écrivains. Des personnes ont déclaré leur absence, à l’instar de Jacques Expert, auteur de thrillers, qui a exprimé dans un article X qu’il considère cela comme une « atteinte à la liberté d’opinion ».

Anne Goscinny, écrivaine et fille de René Goscinny, qui devait superviser une dictée pendant l’événement, déclare quant à elle qu’elle « ne peut pas accepter qu’on censure quelqu’un pour l’expression d’une opinion ». « Tant que Raphaël Enthoven n’est pas remis dans la grille des programmes […], je ne participerai pas », confie-t-elle à France Inter.

Le journaliste et auteur Sorj Chalandon a déclaré à France Inter qu’il se garde de prendre une décision, alors que la maison d’édition POL, éditant Emmanuel Carrère, a pris position : « Nous ne pouvons pas soutenir une mairie qui impose la censure sur un écrivain invité. » Il vaut mieux dialoguer que d’interdire. « Par conséquent, nous ne nous rendrons pas à Besançon », déclare l’éditeur.

Les sionistes ont réussi à s’imposer en France dans tous les secteurs de la société. Il n’est pas surprenant que la communauté se soulève contre le retour d’Enthoven dans un festival où il ne devrait pas être, car il défend les crimes de guerre et le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie.

Ignorons complètement ces sionistes et laissons-les à leur sort, puisqu’ils semblent indifférents aux meurtres et aux massacres de masse ciblant femmes et enfants.

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