L’accord d’Oslo n’a rien apporté à la cause palestinienne, mais lui a causé de grands dommages depuis sa signature, et a empêché tout progrès positif
L’accord d’Oslo a stoppé l’activité révolutionnaire palestinienne contre l’entité sioniste et a accordé à l’occupation militaire une reconnaissance gratuite sans contrepartie. L’accord ne contenait pas de projet d’établissement d’un État palestinien, mais parlait seulement d’un accord d’autonomie ou d’autogestion en échange de la reconnaissance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de l’entité comme un État existant sur le terrain et souverain.
Avec la formation de « l’Autorité palestinienne », l’Organisation, son rôle et ses institutions ont été annulés ; l’Autorité est devenue liée par des lois, règlements et conditions qui l’ont rendue otage de la décision et de la volonté de l’occupation, ce que nous voyons concrètement sur le terrain à travers la coordination sécuritaire entre eux.
De plus, l’accord d’Oslo a ouvert la voie à l’expansion des relations arabo-« israéliennes » et à la conclusion d’accords bilatéraux de normalisation avec le gouvernement d’occupation, le premier étant l’accord de Wadi Araba avec la Jordanie en 1994.
La récupération de la Palestine, de sa terre, de sa patrie, de son peuple et de son identité ne peut se faire que par la libération via la résistance armée. Le 7 octobre 2023 a redonné aux Palestiniens leur force et leur fierté dans leur cause, et il est donc devenu un devoir pour les dirigeants palestiniens de revoir leurs calculs nationaux.
