Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié la création d’un État palestinien d’idée ridicule et a juré de ne pas permettre à l’Autorité palestinienne de gouverner la bande de Gaza. Sur la question iranienne, il a de nouveau menacé de détruire les réacteurs nucléaires iraniens.
Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche lors d’une conférence de l’Association de presse juive à Jérusalem que la création d’un État palestinien était « une idée ridicule, et nous avons vu ce qu’un État palestinien a apporté à Gaza ». Il estime que les Palestiniens « ne veulent pas établir un État à côté d’Israël, mais plutôt un État à l’intérieur d’Israël ».
Il a ajouté que le plus grand obstacle à la paix est le refus des Palestiniens de reconnaître l’État juif, comme il l’a dit.
Concernant la guerre en cours à Gaza, le Premier ministre israélien a déclaré : « Nous essayons de récupérer les otages restants et les corps des morts à Gaza. »
Il a ajouté que le Hamas « ne restera pas à Gaza » et « nous ne permettrons pas à l’Autorité palestinienne d’administrer Gaza ».
Netanyahu a évoqué la pression exercée par l’administration de l’ancien président américain Joe Biden sur son gouvernement à différentes étapes concernant la guerre à Gaza.
Il a déclaré : « L’administration Biden a menacé de nous couper les armes si nous entrions à Gaza, alors nous leur avons dit que nous n’étions pas un État vassal. »
Dans son discours, Netanyahu a évoqué la situation au Liban, affirmant qu’Israël avait causé « un choc terrible au Hezbollah en faisant exploser les téléavertisseurs ».
Il a ajouté : « En quelques heures, nous avons détruit des armes et des missiles que le Hezbollah préparait depuis 30 ans. »
Concernant l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, il a déclaré : « Nous avons décidé de ne pas informer les Américains du ciblage de Nasrallah jusqu’à ce que nos avions de chasse soient en vol avant l’opération. »
Il a déclaré : « Certaines personnes sont vraiment irremplaçables, et Nasrallah est l’une d’entre elles, et nous l’avons tué. »
Le Premier ministre israélien a réitéré ses menaces à l’encontre de l’Iran, déclarant : « Nous détruirons les réacteurs nucléaires et les installations d’enrichissement d’uranium de l’Iran pour garantir qu’ils ne puissent pas enrichir à quelque fin que ce soit. »
Il a ajouté qu’Israël n’accepterait « la destruction de toutes les capacités nucléaires de l’Iran que pour s’assurer qu’il ne tente pas de relancer son programme sous une autre administration américaine », appelant à un règlement de la question nucléaire iranienne « à la manière libyenne », une référence apparente à l’abandon du projet nucléaire libyen par Mouammar Kadhafi en 2003.
Benjamin Netanyahou a affirmé qu’Israël avait fait reculer les Iraniens « 10 ans après qu’ils aient pensé être proches de posséder l’arme nucléaire ».
