Le président américain Donald Trump annonce l’arrêt des attaques contre le Yémen, citant l’intention déclarée du Yémen de cesser les combats. Le Yémen, note-t-il, a repoussé l’agression et n’a pas déclenché de guerre contre Washington. Au lieu de cela, elle a empêché les navires israéliens de traverser, a ciblé le cœur de l’entité et continue de le faire.
Donald Trump fait preuve de créativité pour réussir un « retour en arrière ». Il s’agit d’un recul après l’échec de la campagne américaine contre le Yémen. Là où Washington a échoué, Tel-Aviv échouera.
Sanaa n’a commencé à cibler les navires américains et britanniques que lorsque Washington a lancé l’opération Guardian of Prosperity et a commencé à lancer des frappes agressives sur le Yémen.
Par conséquent, ce que Donald Trump a dit, les justifications qu’il a avancées et ce qu’il a appelé un engagement yéménite de ne pas cibler les navires sont ridicules.
En fait, les États-Unis cessent leurs frappes et Sanaa cesse de cibler ses navires et ses bâtiments de guerre. Voilà ce qui s’est passé.
La question israélienne est bien sur une autre affaire, qui sera clarifiée par les combats à venir.
CNN, citant des sources bien informées : Le cessez-le-feu est intervenu après des pourparlers menés par Witkoff sous la médiation de Oman la semaine dernière.
Une fois que les Américains auront arrêté leurs frappes, le Yémen s’imposera comme un acteur régional incontournable.
Le Yémen ne peut être contourné et jouera son rôle selon sa logique de la souveraineté et de sa prise de décision indépendante, qu’il a prouvé.
Sans exagération, la réalité dit aussi que le Yémen a porté une gifle aux Américains sur les mers.
Vous verrez les réalisations du Yémen dans le cadre des équations régionales.
Le visage du Moyen-Orient a changé, mais pas selon la vision israélo-américaine, et le temps le prouvera.
Le front de résistance continue et reviendra plus fort et plus résilient.
