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Jean-Noël Barrot affirme que la France ne reconnaîtra pas seule, un État de Palestine

Jean-Noël Barrot affirme que la France ne reconnaîtra pas seule, un État de Palestine

Jean-Noël Barrot : marche arrière de la France sur une reconnaissance d’un Etat Palestinien, suite aux sévère injonctions du CRIF à Emmanuel Macron

En mai dernier, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait reconnaître l’État palestinien « en juin » à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite à New York

Malgré les pressions, la France est toujours « déterminée » à reconnaître un État de Palestine, mais ne le fera pas seule, a laissé entendre le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.

 Interrogé par RTL sur la question de savoir si la France, qui coprésidera cette conférence avec l’Arabie saoudite à New York, reconnaîtra un État de Palestine, le chef de la diplomatie française a réaffirmé : « Nous sommes déterminés à le faire ».

L’objectif, est « d’entraîner avec nous un certain nombre de pays, et d’entraîner aussi toutes les parties prenantes, et notamment l’Autorité palestinienne, les pays arabes ».

 Il a toutefois précisé que la France n’officialiserait pas seule une telle reconnaissance.

« La France aurait pu prendre une décision à portée symbolique. Ce n’est pas le choix que nous avons retenu parce que nous avons une responsabilité particulière, c’est la France, c’est un membre permanent du Conseil de sécurité », a affirmé le ministre.

« Si nous le faisons, c’est pour changer les choses et faire en sorte que l’existence de cet État de Palestine devienne plus crédible, plus possible », a-t-il ajouté.

 Il a également rappelé la « nécessité absolue » selon Paris, « de traiter de la question du désarmement du Hamas » pour l’avenir de Gaza.

Le CRIF aux manettes interdit à Jean-Noël Barrot de reconnaître un Etat de Palestine et donc à Emmanuel Macron directement

Le Crif exhorte Emmanuel Macron à ne pas reconnaître un État palestinien, alors qu’une conférence de l’ONU doit prochainement aborder le sujet.« Reconnaître un État palestinien aujourd’hui de manière unilatérale et sans aucune garantie, ce serait récompenser le Hamas et condamner la paix », estime l'institution.Le 30 mai, le chef de l’État avait déclaré que la reconnaissance d’un État palestinien n’était « pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.Le Crif estime que « la France a aujourd’hui la responsabilité de déclarer que les conditions ne sont malheureusement pas réunies et qu’aucune reconnaissance d’un État palestinien ne peut avoir lieu en juin ».« Si le président de la République choisissait de la maintenir, la reconnaissance d’un État palestinien ces prochains jours serait à la fois une erreur diplomatique et une faute morale et politique » ajoute le communiqué, qui s’interroge sur un retour des « vieux démons de la politique arabe de la France » et parle d’« opposition frontale et assumée avec Israël »

Le Crif exhorte Emmanuel Macron à ne pas reconnaître un État palestinien, alors qu’une conférence de l’ONU doit prochainement aborder le sujet.

« Reconnaître un État palestinien aujourd’hui de manière unilatérale et sans aucune garantie, ce serait récompenser le Hamas et condamner la paix », estime l’institution.

Le 30 mai, le chef de l’État avait déclaré que la reconnaissance d’un État palestinien n’était « pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas.

Le Crif estime que « la France a aujourd’hui la responsabilité de déclarer que les conditions ne sont malheureusement pas réunies et qu’aucune reconnaissance d’un État palestinien ne peut avoir lieu en juin ».

« Si le président de la République choisissait de la maintenir, la reconnaissance d’un État palestinien ces prochains jours serait à la fois une erreur diplomatique et une faute morale et politique » ajoute le communiqué, qui s’interroge sur un retour des « vieux démons de la politique arabe de la France » et parle d’« opposition frontale et assumée avec Israël »

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