
Le New York Times a révélé hier soir qu’un nouveau plan de distribution d’aide humanitaire à Gaza – présenté comme une initiative privée américaine – est en fait une initiative israélienne, menée par des officiers de réserve et des hommes d’affaires, visant à contourner les Nations Unies, considérées en Israël comme « peu fiables et hostiles »
New York Times – Objectifs du plan israélien :
Saper le contrôle du Hamas sur Gaza.
Empêcher que l’aide soit détournée vers le marché noir ou tombe entre les mains du Hamas.
Contourner les Nations Unies et les exclure du processus de distribution.
Etablissement de zones de distribution sous contrôle israélien pour gérer le « jour d’après » Gaza.
Organismes de mise en œuvre et de soutien :
Le plan est dirigé par d’anciens officiers de réserve qui ont servi sous les ordres du général israélien Roman Gofman.
Le Forum Mikveh Israël a été créé pour coordonner les efforts et faire progresser l’idée.
Israël a engagé une société de sécurité privée américaine, Safe Reach Solutions, dirigée par l’ancien agent de la CIA Philip Riley.
Le GHF (Gaza Humanitarian Fund) a été fondé et dirigé par l’ancien Marine américain, Jack Wood.
Riley a une longue expérience dans la formation de milices d’extrême droite et possède une expérience en Afghanistan et au Nicaragua.
Détails de mise en œuvre :
Le plan prévoit l’établissement de quatre points de distribution dans le sud de Gaza dans sa première phase.
La distribution de nourriture sera assurée par des sociétés privées armées.
Le projet remplacera progressivement les agences des Nations Unies.
Riley avait déjà effectué des inspections de sécurité pendant le cessez-le-feu à Gaza.
Financement :
Le fonds a reçu un financement initial provenant d’hommes d’affaires non israéliens.
Un « pays étranger » a promis 100 millions de dollars (sans nom).
Les sources de financement du fonds et du projet restent opaques et manquent de transparence.
Position des Nations Unies :
Les Nations Unies rejettent le plan, le considérant comme dangereux.
Avertissements indiquant que le plan peut :
Les zones de distribution alimentaire se rétrécissent.
Les civils sont obligés de se déplacer sur de longues distances à travers des zones militaires.
Il est utilisé pour déplacer les populations du nord de Gaza vers le sud.
Conclusion (selon le rapport du New York Times) :
Le plan représente un changement radical dans la manière dont la situation humanitaire à Gaza est gérée, en confiant l’initiative à des entités privées ayant des liens sécuritaires et politiques avec Israël et les États-Unis, dans une tentative de marginaliser le rôle des institutions internationales et de remodeler la réalité sur le terrain dans la bande de Gaza selon la vision israélienne.
Source : Telegram – La Palestine Libre
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