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Le plus grand groupe scolaire musulman privé de France, Al-Kindi, situé près de Lyon, est dans le viseur de l’État

Le plus grand groupe scolaire musulman privé de France, Al-Kindi, situé près de Lyon, est dans le viseur de l’État

Le plus grand groupe scolaire musulman privé de France, Al-Kindi, situé près de Lyon, est dans le viseur de l’État, qui envisage de résilier son contrat avec l’établissement dès septembre.

Sous contrat depuis 2012, il lui est reproché à Al-Kindi « une proximité (…) avec la pensée des Frères musulmans, dont le projet est contraire aux valeurs de la République ».

Alors qu’un rapport confidentiel décrit l’ampleur de l’influence des Frères musulmans en France, le plus grand groupe scolaire musulman privé de France, situé à Décines-Charpieu (Rhône), dénonce « une injustice » à son égard, suite à la décision de l’État de résilier en janvier le contrat avec l’établissement.

Le groupe scolaire Al-Kindi, situé à Décines-Charpieu, dans le Rhône, qui se retrouve au cœur d’une polémique depuis janvier 2025. La résiliation de son contrat avec l’État, motivée par des accusations d’influence islamiste, soulève des questions brûlantes : s’agit-il d’une mesure justifiée ou d’un acharnement contre une institution musulmane ?

Le groupe scolaire Al-Kindi, l’un des plus grands établissements musulmans privés de France, accueille des centaines d’élèves, du primaire au lycée.

Pourtant, en janvier 2025, l’État a décidé de résilier le contrat qui le liait à l’école, une décision rare qui a suscité indignation et incompréhension parmi les membres de la communauté éducative.

Les élèves, décrivent une ambiance studieuse et conviviale, loin des accusations portées par les autorités. Ils parlent d’injustice et d’un sentiment d’acharnement.

La décision de l’État repose sur un rapport confidentiel qui met en lumière l’influence présumée des Frères musulmans en France, une organisation souvent accusée de promouvoir des idées contraires aux principes républicains.

Selon ce document, Al-Kindi ferait partie des institutions sous l’emprise de cette mouvance. Mais ce n’est pas tout. Des inspections ont relevé plusieurs manquements graves dans le fonctionnement de l’école.

Parmi les reproches, on note une non-conformité des programmes d’histoire-géographie et de sciences politiques en classe de terminale.

 Les autorités pointent également la présence d’ouvrages dans la bibliothèque scolaire qui feraient l’apologie du terrorisme ou prôneraient une application stricte de la charia. Ces accusations, si elles sont avérées, sont lourdes de conséquences, car elles remettent en question la capacité de l’établissement à respecter les valeurs républicaines.

Ces allégations ont choqué les élèves et les parents, qui rejettent en bloc l’idée que leur école pourrait promouvoir des idées radicales. Ils insistent sur le fait que l’établissement encourage le dialogue et l’ouverture d’esprit, des valeurs qu’ils jugent conformes à celles de la République.

Face à ces accusations, la direction d’Al-Kindi a réagi. Elle qualifie la décision de l’État d’injustice etnancy. Les responsables de l’école affirment que les manquements pointés par les inspections sont exagérés ou mal interprétés. Par exemple, les ouvrages incriminés seraient, selon eux, des textes religieux classiques, utilisés dans un cadre pédagogique et non pour promouvoir des idées extrémistes.

Pour appuyer leur défense, les responsables d’Al-Kindi mettent en avant les témoignages des élèves et des parents, qui décrivent un environnement éducatif sain et respectueux. Ils soulignent également que l’école a toujours coopéré avec les autorités lors des inspections passées, et qu’aucun incident majeur n’avait été signalé avant ce rapport controversé.

-Programmes scolaires conformes aux directives nationales, selon la direction.

-Ouvrages religieux utilisés dans un cadre strictement éducatif.

-Aucun incident signalé lors des inspections précédentes.

Pour les familles, cette résiliation ressemble à une sanction disproportionnée, voire à une stigmatisation des établissements musulmans. Elles craignent que cette décision ne renforce les préjugés et ne complique l’intégration des jeunes issus de cette communauté.

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