
Benjamin Netanyahou livre enfin ses réelles intentions
Izzat al-Rashq, chef du mouvement Hamas
Benjamin Netanyahou considère le « Grand Israël » comme sa vision et son rêve, tandis que nous le considérons comme une illusion que nous devons unir nos forces pour dissiper.
Analysant la situation, le Premier ministre néo-nazi, Benjamin Netanyahou, a explicitement exprimé son intention d’étendre l’État d’occupation à davantage de territoires arabes et islamiques, sous couvert américain qui ne lui sera pas retiré, sans tenir compte des fausses paroles mielleuses diffusées par certains responsables de l’administration Trump.
Netanyahou fonde la promotion de ces illusions sur des inventions mythologiques talmudiques, prouvant ainsi que lui-même, son parti et le public qu’il représente, constituent la véritable extrême droite sioniste extrémiste, et pas seulement Ben-Gvir, Smotrich et les Haredim.
Il est devenu évident que Netanyahou mène une guerre brutale contre notre peuple sur la base de convictions religieuses. Il traite ainsi toutes les questions liées à la guerre, telles que les trêves et l’acheminement de l’aide, en s’appuyant sur les mêmes mensonges dénués de tout sens et de toute pensée humaine.
L’extrémiste et raciste Benjamin Netanyahou méprise les Arabes et les musulmans sans distinction, ne respecte ni nos États ni leur souveraineté, et ne ménagera aucune occasion de les affaiblir.
Dès les premières semaines de la guerre, une image a été imprimée sur les vêtements des soldats d’occupation, montrant la vision de Netanyahou concernant les frontières de l’État d’occupation. Il est devenu évident que cette image n’était pas une simple idée.
L’entité sioniste est expansionniste par conviction et par conviction fondamentale, et les États arabes, en particulier les États voisins, doivent en prendre conscience.
Faire face à l’occupation et la contenir par la force disponible est la question la plus urgente à laquelle il faut travailler aux niveaux arabe et islamique, avant qu’il ne soit trop tard et avant que l’occupation n’impose de nouvelles réalités militaires et politiques. Ce qui est disponible aujourd’hui pourrait ne plus l’être demain, et l’armée d’occupation qui se tient aux frontières de nos frères arabes y pénétrera si elle ne trouve pas une main de fer pour l’en dissuader.
L’occupation, fondée sur la tactique du « diviser pour mieux régner », continue de récolter les fruits de cette politique. Si Gaza est laissée à elle-même aujourd’hui, ce que nous craignons le plus, c’est que nos cœurs saignent demain à cause d’une autre métropole arabe ou islamique dont les habitants diront : nous avons été dévorés le jour où Gaza a été dévorée.
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