Un nouveau plan américain cherche à relancer les pourparlers au point mort pour mettre fin à la guerre, proposant un cadre en plusieurs phases qui commence par la proposition familière et mène à un accord de cessez-le-feu à long terme.
Des responsables de l’équipe de négociation ont déclaré : « Le changement de position du Hamas pourrait permettre un retour aux discussions concernant un accord progressif. » Cela est soutenu par l’établissement militaire en Israël, qui approuve un accord partiel : « Nous devons sauver ceux que nous pouvons. »
Cette étape a été formulée de manière à ne pas entrer en conflit avec la demande israélienne d’atteindre un accord global, tout en permettant simultanément une cessation temporaire des combats, incluant également la libération de certains prisonniers israéliens.
Dans la première phase, le projet propose d’adopter le plan Vitkoff avec des modifications mineures — modifications qu’Israël a acceptées et que le Hamas a rejetées.
La proposition stipule la libération de la moitié des prisonniers vivants, ainsi que des corps des défunts. Parallèlement au cessez-le-feu, des négociations s’ouvriront pour discuter de questions plus larges, notamment le désarmement du Hamas, le départ de ses dirigeants de la Bande de Gaza, et le transfert de la responsabilité civile à des organismes internationaux.
Parmi les développements les plus marquants du document figure l’établissement d’une supervision civile coordonnée pour les habitants de Gaza durant la période du cessez-le-feu, sans attendre des accords complets. Cela signifie le transfert de l’administration civile du Hamas vers des entités externes.
Cette étape, comme confirmé dans les discussions, vise à « retirer la population civile de Gaza de l’équation de la guerre » et à empêcher le mouvement de continuer à contrôler la distribution de l’aide.
Netanyahu : Nous n’accepterons pas un plan américain partiel
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré samedi soir que Netanyahu n’acceptera aucun accord d’échange de prisonniers à moins que tous les détenus israéliens ne soient libérés en une seule fois.
Le bureau a précisé que l’accord doit respecter les conditions d’Israël pour mettre fin à la guerre, qui incluent : le démantèlement des armes du Hamas, le désarmement de la Bande de Gaza, le contrôle sécuritaire israélien sur la Bande, et la nomination d’une entité gouvernementale alternative au Hamas ou à l’Autorité palestinienne qui vive en paix avec Israël.
Le Hamas montre sa disposition à revenir sur le cadre de l’accord partiel
Le journal saoudien « Al-Sharq Al-Awsat » a rapporté que la délégation de négociation du Hamas a informé l’Égypte et le Qatar de sa disposition à revenir sur la proposition d’un cessez-le-feu de 60 jours.
Selon le plan, l’armée israélienne se redéployerait, dix otages israéliens seraient libérés, et les négociations pour la phase finale commenceraient. Des sources ont indiqué que le Hamas est revenu sur des modifications qu’il avait précédemment présentées concernant le retrait et la libération des prisonniers, précisant que cette étape visait à stopper le plan d’Israël d’occuper Gaza.
