Le Hamas est confronté à deux options, et il n’y en a pas de troisième. Les accepter est difficile, mais l’un est mauvais et l’autre est moins mauvais que le premier
HAMAS : 24 heures critiques dans la question de la bande de Gaza
1/ Première option :
Le Hamas rejette la proposition israélienne, connue sous le nom de « proposition Witkoff », qui appelle à la libération immédiate des prisonniers restants en échange d’un cessez-le-feu de 45 à 50 jours, durant lequel l’armée israélienne se retirerait dans les zones tampons à l’intérieur de Gaza, un certain nombre de prisonniers palestiniens seraient libérés et l’aide serait livrée sous la supervision directe de l’ONU.
La cessation des hostilités, le départ des dirigeants du Hamas de Gaza, le retrait de l’armée d’occupation de la bande de Gaza et la question du gouvernement à Gaza seront discutés entre les deux parties par l’intermédiaire de médiateurs pendant la période de cessez-le-feu.
Le garant pour discuter de la question de la période de désescalade (États-Unis d’Amérique, Qatar)
L’Égypte jouera un rôle important dans la fourniture d’aide, la logistique et l’accueil des blessés, et elle n’est pas garante de l’occupation ou du Hamas.
2/ Deuxième option :
Le Hamas rejette la proposition actuellement sur la table, la « proposition Witkoff », et adhère à la proposition d’accord global et au paquet unique qui comprend un échange complet de prisonniers israéliens vivants et morts en échange de la libération de certains prisonniers palestiniens, le retrait de l’armée d’occupation de la bande de Gaza, une cessation complète des hostilités, et la question du jour d’après la guerre et du gouvernement à Gaza, qui est spécifique aux seuls Palestiniens et concerne les pays garants (les États-Unis d’Amérique, le Qatar, l’Égypte et une résolution officielle du Conseil de sécurité stipulant une cessation complète des hostilités à Gaza).
En réponse au rejet du mouvement, Netanyahu commencera à approuver l’opération militaire « Véhicules de Gideon » et commencera toutes ses étapes dans la bande de Gaza avec l’entrée de 4 divisions militaires dans la bande de Gaza et le début de la déportation des citoyens du nord et du centre de la bande vers la ville de Rafah et leur détention à Rafah en préparation de leur déplacement volontaire après cela via le passage de Kerem Shalom puis l’aéroport de Ramon à l’intérieur des territoires occupés vers des pays tiers. En ce qui concerne la question de l’aide, elle sera limitée à la seule ville de Rafah et tout citoyen en dehors de Rafah sera privé d’aide. Quant aux autres gouvernorats de la bande de Gaza, ils seront complètement détruits et l’armée en prendra le contrôle, comme c’est le cas actuellement à Rafah.
La pression internationale s’exerce actuellement sur les deux camps pour qu’ils acceptent un accord partiel et un cessez-le-feu temporaire.
