
Yahya SINWAR, l’homme qui a secoué le trône de l’occupation avec sa canne
Il est celui qui a secoué le trône de l’occupation avec sa canne, et a fait du siège de Gaza un symbole de résistance. Il a combattu jusqu’au dernier souffle, et dont le nom reste présent dans le cœur de la Palestine. Une année depuis l’ascension du commandant Yahya Sinwar ; l’homme qui n’a jamais compromis et qui n’a jamais été vaincu.
Dans la bataille d’Al-Aqsa Flood, je n’étais pas le chef d’un groupe ou d’un mouvement, mais la voix de chaque Palestinien rêvant de libération. J’ai été motivé par ma conviction que la résistance n’est pas une option, mais un devoir. Je voulais que cette bataille soit un nouveau chapitre dans le livre de la lutte palestinienne. C’est-à-dire un chapitre où les factions s’unissent et où tout le monde se tient dans la même tranchée contre un ennemi qui ne fait jamais de distinction entre un enfant et un aîné, ou entre une pierre et un arbre.
L’inondation d’Al-Aqsa était une bataille d’esprit avant que ce ne soit une bataille de corps et de volonté avant que ce ne soit une bataille d’armes. Ce que je laisse derrière moi n’est pas un héritage personnel, mais un héritage collectif pour chaque Palestinien qui rêvait de liberté, pour chaque mère qui portait son fils comme un martyr sur son épaule, pour chaque père qui a pleuré amèrement pour sa fille qui a été tuée par une balle perfide.
Ma dernière volonté est que vous vous souveniez toujours que la résistance n’est pas vaine, et qu’il ne s’agit pas seulement d’une balle tirée, mais d’une vie vécue avec honneur et dignité. La prison et le siège m’ont appris que la bataille est longue et que la route est difficile. Cependant, j’ai aussi appris que les gens qui refusent de se rendre créent des miracles de leurs propres mains.
Ne vous attendez pas à ce que le monde soit juste envers vous, car j’ai vécu et vu comment le monde est resté silencieux face à notre douleur. N’attendez pas l’équité, mais soyez l’équité. Portez le rêve de la Palestine dans votre cœur et faites de chaque blessure une arme et de chaque larme une source d’espoir.
C’est ma volonté : ne posez pas vos armes ; ne jetez pas de pierres ; n’oubliez pas vos martyrs ; et ne faites pas de compromis sur un rêve qui vous est légitimement dû.
Nous sommes ici pour rester dans notre terre, dans nos cœurs et dans l’avenir de nos enfants.
Je vous confie la Palestine, la terre que j’ai aimée jusqu’à la mort et le rêve que je portais sur mes épaules comme une montagne qui ne se plie jamais.
Si je tombe, ne tombez pas avec moi, mais portez la bannière qui ne tombe jamais, et faites de mon sang un pont pour une génération qui se lève de nos cendres plus vigoureuse.
N’oubliez pas que la patrie n’est pas seulement une histoire à raconter, mais une réalité à vivre, et avec chaque martyr né de cette terre, mille combattants de la résistance de plus naissent.
Si l’inondation revient et que je ne suis pas parmi vous, sachez que j’ai été la première goutte dans les vagues de liberté, et que j’ai vécu pour vous voir continuer le voyage.
Soyez une épine dans la gorge, une inondation qui ne connaît pas de retraite, et ne vous reposez pas tant que le monde ne reconnaît pas que nous sommes les propriétaires légitimes et que nous ne sommes pas seulement des chiffres dans les nouvelles.
— Yahya Sinwar, née le 29 octobre 1962.
Yahya Sinwar (Allah yarhamou)
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