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IL N’Y A PAS DE SIONISME D’EXTRÊME DROITE ET UN SIONISME DE GAUCHE : LE SIONISME EST GÉNOCIDAIRE PAR ESSENCE.

IL N'Y A PAS DE SIONISME D'EXTREME-DROITE ET UN SIONISME DE GAUCHE : LE SIONISME EST GENOCIDAIRE PAR ESSENCE

Le sionisme libéral (dit de « gauche ») est aussi responsable du génocide israélien.

Sionisme : au lieu de défendre une perspective critique, les sionistes libéraux sont les porte-parole de l’occupation et du génocide, écrit Yoav Litvin.

Le génocide en cours en Israël s’inscrit dans la spirale descendante du projet sioniste. Selon le professeur Ilan Pappe, historien reconnu : « Nous assistons à un processus historique – ou, plus précisément, à son début – qui risque fort de culminer avec la chute du sionisme. »

Les objectifs coloniaux du sionisme n’ont pas prospéré grâce à une agression génocidaire masquée sous le couvert de « légitime défense », mais également via son flanc « libéral » de gauche jouant un rôle central de propagande, se présentant comme bienveillant et humanitaire tout en étant aligné sur les objectifs de l’impérialisme américain.

Aujourd’hui, confrontés à l’incapacité d’Israël à atteindre ses objectifs déclarés et à l’indignation internationale suscitée par son agression barbare, les propagandistes sionistes libéraux de gauche redoublent d’efforts pour blanchir la criminalité génocidaire du sionisme.

Ils souhaitentempêcher l’effondrement du projet par la réhabilitation de la façade sioniste libérale, permettant ainsi un retour à la gestion de l’occupation avec des « coups de balai » périodiques.

Le sionisme libéral présente de manière trompeuse le sionisme comme compatible avec les droits humains, porteur de valeurs démocratiques et progressistes avec un désir de paix et de justice.

Cette façade sacralise un « processus de paix » fictif, de négociations futiles, tandis que les bulldozers et les entrepreneurs israéliéliens continuent de coloniser les terres palestiniennes.

L’appareil de propagande libérale du sionisme présente les récits israélien et palestinien comme des vérités parallèles, dépeignant de manière trompeuse les deux peuples comme des victimes dont les revendications légitimes nécessitent de longues négociations et concessions.

Ce récit révisionniste assimile les agresseurs coloniaux israéliens, soutenus par l’hégémonie américaine mondiale, à leurs cibles palestiniennes autochtones.

Les médias sionistes libéraux, les ONG, les universités et d’autres organisations se sont employés à occulter les événements du 7 octobre, ainsi que les tromperies ultérieures d’Israël, notamment la propagande sur les atrocités et la directive Hannibal.

Ils présentent le génocide sioniste comme une caractéristique d’une forme « extrême » de sionisme, désignant le Premier ministre Netanyahu et sa coalition comme une anomalie plutôt que de le reconnaître comme un aspect inhérent du projet « éliminationniste ».

De plus, ils suggèrent qu’en évinçant Netanyahu, le sionisme pourrait retrouver une trajectoire acceptable.

Soumis à la surveillance et à la censure militaires en vertu des lois « démocratiques » israéliennes, Haaretz, le journal le plus ancien d’Israël, est un bastion du sionisme libéral.

Haaretz et son comité de rédaction prétendent défendre des programmes « de gauche » et « libéraux ». Toutefois, en réalité ils promeuvent les libertés civiles pour une classe privilégiée (les sionistes) et refusent d’aborder la nature suprémaciste blanche du sionisme, qui terrorise les Palestiniens autochtones depuis plus de sept décennies.

En effet, les auteurs antisionistes, hormis quelques chroniqueurs réguliers, n’ont aucune chance d’y être publiés. De même, Israël interdit la participation aux élections des partis qui nient « l’existence de l’État d’Israël en tant qu’État juif et démocratique », définissant ainsi explicitement les limites d’un débat acceptable.

Le monde universitaire israélien a également servi le programme sioniste réactionnaire d’Israël. À cette fin, les universités et les juristes israéliéliens collaborent fréquemment avec l’armée israélienne, légitimant les atrocités sionistes et les punitions collectives des Palestiniens, tout en développant et en commercialisant des méthodologies et des armes policières et militaires destinées à l’exportation.

Les sionistes libéraux bien connus ont tous pris le relais du sionisme, régurgitant des accusations de culpabilité des « deux côtés » du « conflit ». C’est le cas d’hommes politiques comme le président israélien Isaac Herzog, Yair Golan et l’ancien chef du Shin Bet Ami Ayalon, ainsi que d’universitaires comme Yuval Noah Harari.

Le nouveau mouvement politique, Standing Together, illustre les efforts visant à normaliser le cadre sioniste libéral. Renforçant constamment l’amalgame entre sionisme et judaïsme, Standing Together accuse « les extrémistes des deux camps ».

Comme l’a déclaré l’organisation palestinienne Boycott, Désinvestissement et Sanctions : « En essayant de présenter Israël comme un État tolérant, diversifié et normal, et en mettant l’accent sur la haine plutôt que sur l’oppression comme problème, cette organisation est intellectuellement malhonnête et complice. Elle joue actuellement un rôle clé dans la stratégie de propagande internationale d’Israël. »

(Extraits de l’article de Yoav Litvin, écrivain, photographe et docteur en psychologie/neurosciences)

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