Israël et le mirage de la Terre promise tombent à l’eau, une fois de plus
Essayez de vous souvenir combien tout le monde, de l’ancien chef d’état-major Herzl Halevi à l’auteur de cet article, a supplié Netanyahou et son gouvernement téméraire de planifier l’après. On lui a demandé d’essayer de créer un système alternatif au Hamas, d’inventer un mécanisme pour le remplacer. Non, le groupe a fermement refusé de mentionner le nom de « l’Autorité palestinienne », même pas en allusion. De leur point de vue, au « lendemain », des quartiers de police Ben Gvir seront construits à Gaza, une Riviera luxueuse sera créée, les colonies de Gush Katif seront reconstruites, et les Gazaouis vogueront vers l’aube d’une nouvelle catastrophe quelque part en Afrique, tandis qu' »Israël » établira un gouvernement militaire glorieux à Gaza.
Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, le Hamas contrôle 85 % des zones peuplées de la bande de Gaza, des milliers de combattants se sont déployés dans toute la région, ils exécutent publiquement les collaborateurs d' »Israël », utilisent des équipements lourds d’ingénierie. Le Hamas a saisi des dizaines de modestes camions et d’énormes quantités d’armes et de munitions fournies par « Israël » aux factions qu’il était censé défier.
Le succès d' »Israël », après deux ans, à ramener les vingt derniers survivants de captivité dans leur pays ne lui donne, ni à son chef, aucune gratitude. Entre-temps, 42 autres Israéliens ont été tués en captivité du Hamas, des personnes abandonnées par leur État, délaissées, dont le contrat écrit avec eux a été violé, et à qui on a imposé une compensation au lieu qu’elle soit assumée par l’État.
