Actualités, Politique, Société, Littérature, Santé

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine, sanctionnée pour avoir dit la vérité sur le génocide de Gaza

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine, sanctionnée pour avoir dit la vérité sur le génocide de Gaza

Francesca Albanese est évincée parce qu’elle dit la vérité sur le génocide de Gaza

Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine a répondu aux sanctions des États-Unis :

« Je suis la première fonctionnaire de l’ONU à être sanctionnée pour avoir dénoncé les crimes de guerre et le génocide à Gaza. »

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, a annoncé des sanctions contre la Rapporteuse spéciale des Nations unies, sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé.

Francesca Albanese, est accusée de mener des ‘efforts illégitimes et honteux visant à inciter la Cour pénale internationale à agir contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens’.

Francesca Albanese a répondu : « J’espère sincèrement que les gens comprennent ce qui se passe. »

« Je suis fonctionnaire bénévole de l’ONU, je ne suis même pas rémunéré. Et pourtant, soudain, je représente une menace pour l’économie mondiale. Pourquoi ? Parce que j’ai demandé aux géants du numérique de respecter le droit international et de cesser de tirer profit du génocide. »

« Tous les regards doivent rester tournés vers Gaza, où des enfants meurent de faim dans les bras de leurs mères, tandis que leurs pères et leurs frères et sœurs sont réduits en miettes par les bombardements alors qu’ils cherchent de la nourriture. »

« Il existe une oligarchie liée à l’industrie de la défense, notamment en Europe et aux États-Unis, qui s’enrichit grâce au génocide. »

L’ONU qualifie les sanctions américaines contre la Rapporteuse pour la Palestine de « précédent dangereux », et demande aux États-Unis de lever rapidement les sanctions, contre Francesca Albanese.

Stéphane Dujarric, a rappelé que « l’imposition de sanctions à l’encontre des Rapporteurs spéciaux constitue un précédent dangereux ».

« Le recours à des sanctions unilatérales contre des Experts onusiens est inacceptable », a-t-il affirmé.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé, jeudi, à la « levée rapide » des sanctions imposées par les États-Unis contre Francesca Albanese.

Le Haut-Commissaire a également condamné les menaces et pressions exercées sur certaines institutions internationales, affirmant que « les attaques et les menaces contre les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales, ainsi que contre des institutions clés comme la Cour pénale internationale (CPI), doivent cesser ».

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, de sanctions contre l’experte onusienne, accusée de mener des « efforts illégitimes et honteux visant à inciter la Cour pénale internationale à agir contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens ».

Agnès Callamard, secrétaire général d’Amnesty International :

« Cette initiative représente une attaque claire et honteuse contre les principes fondamentaux de la justice internationale. Les rapporteurs spéciaux ne sont pas nommés pour satisfaire les gouvernements ou gagner en popularité, mais pour s’acquitter des tâches spécifiées dans le cadre de leur mandat. »

En mars, le CRIF et des députés français ont tenté de faire évincer la juriste italienne de l’ONU.

43 députés, essentiellement des « Macronistes », et Le CRIF ont appelé à bloquer le renouvellement du mandat de Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine au poste de rapporteur spécial de l’ONU sur les territoires palestiniens. Elle a été reconduite malgré eux.

INFOSPLUS

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *