Le CRIF éteint la voix de la France au Proche-Orient et l’exécutif actuel s’incline sans broncher

Le CRIF éteint la voix de la France au Proche-Orient et l’exécutif actuel s’incline sans broncher

Le CRIF met la France hors-jeu sur la scène du Moyen-Orient. Elle ne pèse plus grand chose au sein de la diplomatie internationale. Les déclarations, que ce soit celles d’Emmanuel Macron ou du ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, sont de parti pris, contradictoires, manquant de réalisme et d’objectivité par rapport aux atrocités et aux horreurs commises en Palestine occupée par l’armée de Tsahal. La France n’est plus dans la neutralité qu’elle a toujours adoptée.

De plus, la politique intérieure d’intimidation conduite envers tout soutien au peuple palestinien est vue, analysée et comprise, à travers le monde, comme une tentative d’éteindre toute voix condamnant les barbaries et le génocide commis à Gaza. Alors que la CIJ évoque un génocide, ce mot est contesté en France arbitrairement.

Hormis LFI, la classe politique française dans sa majorité, s’est rangée derrière le puissant lobby du CRIF. Cette attitude choque dans le monde entier.

Même l’extrême-droite, habituellement plus tranchée dans ses critiques envers Israël, s’empresse d’afficher un soutien inconditionnel à Benjamin Netanyahou (Habib Meyer s’en félicite!) et à minimiser le génocide qui se déroule à Gaza, et pourtant dénoncé par la CIF (Cour Internationale de Justice). Pour être éligible au poste de Président de la République, en France, il faut avoir l’appui des puissants lobbies. Marine Le Pen le sait et se plie donc aux exigences du CRIF ; comme son poulain Jordan Bardella.

Les points essentiels de la proposition française qui consistait à établir une paix en Palestine :

  • Désescalade entre le Hezbollah et l’entité génocidaire ;
  • Cessation des activités militaires entre les deux parties ;
  • Retour des colons du nord et le déploiement de 15.000 soldats libanais au sud du fleuve Litani.

La Réponse du Hezbollah a été plutôt brève : « Arrêtez d’abord la guerre à Gaza ».

Ce qui confirme bien que la voix de la France n’existe presque plus dans cette région. La réponse du Hezbollah semble être plus une attitude de courtoisie. Les déclarations à l’emporte-pièce du président Macron décrédibilisent la voix de la France et la rendent quasi-inaudible, voire parfois risible.

Francesca Albanese répond à Emmanuel Macron

Francesca Albanese
Francesca Albanese

A ce sujet, le président Emmanuel Macron a, dans ses sorties hasardeuses, plusieurs fois qualifié l’opération du 7 octobre 2023 telle « Le plus grand massacre antisémite de notre siècle ».

Réponse de la remarquable Madame Francesca Albanese, rapporteuse de l’ONU sur la Palestine au président français : « Non, monsieur Macron. Les victimes du 7 octobre n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France et la communauté internationale n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes. » voir article qui dit la même chose en d’autres termes.   

L’Amérique, qui également passe son temps à donner des leçons de morale et de démocratie au monde entier, est également entrée dans une terrible répression, notamment contre les universitaires qui dénoncent le génocide à Gaza.

On sait que l’AIPAC, le plus puissant lobby sioniste aux USA et dans le monde, est derrière tout cela, mais cela ne justifie pas cette violence envers des étudiants décidés à faire parler leur conscience et surtout leur intention d’exiger le respect du droit international. En France nous avons un point avec les USA : ils ont l’AIPAC et nous, nous avons le CRIF.

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