
Les événements récents suggèrent que les États-Unis manœuvrent entre plusieurs objectifs, tout en montrant clairement qu’ils ne sont plus réellement en mesure de déclencher une guerre directe contre l’Iran.
Une série d’événements diplomatiques et militaires en témoignent.
L’imam Khamenei a adressé une lettre au président Poutine par l’intermédiaire du ministre iranien des Affaires étrangères dont le contenu est resté secret. Ce type d’événement n’est arrivé dans le passé qu’à la veille de moments décisifs pour l’Iran et la région.
L’émir du Qatar a effectué une visite de haut niveau en Russie, en lien avec la situation dans la région.
Steve Witkoff, l’envoyé américain, s’est rendu à Moscou à plusieurs reprises, ce qui suggère une activité américaine importante en coulisses.
Parallèlement, l’Arabie saoudite et d’autres États arabes commencent à se montrer réticents à autoriser les États-Unis et leurs alliés à utiliser leurs ports de manière routinière. des réticences ont déjà été exprimées publiquement.
Fait notable, le plus haut commandant militaire iranien, ainsi que la direction du CGRI, ont invité le ministre saoudien de la Défense en Iran.
Par ailleurs, l’Iran, la Russie et la Chine ont récemment tenu une réunion trilatérale en Russie, soulignant le renforcement de leur alliance stratégique.
Ces événements ne sont pas isolés : ils témoignent collectivement d’un réalignement régional plus large.
Le temps révélera les scénarios qui se dessinent, mais il apparaît de plus en plus clairement que l’Iran se positionne comme un acteur central en Asie Occidentale.
Pendant ce temps, les Américains semblent contraints de passer d’une domination stratégique à des manœuvres tactiques, ajustant leur posture aux nouvelles réalités façonnées par les alliances émergentes.
Source Telegram – Nouvelles de Palestine
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