Une information différente, un autre avis sur tout, au risque de passer pour un iconoclaste
Une autre information, un autre avis sur tout. Les médias traditionnels sont omniprésents et, dans une grande démocratie, c’est très bien ainsi. Il vaut mieux, en effet, être inondé d’informations qu’être privé de toute information, comme dans un régime dictatorial, totalitaire, despotique. Cette question pour nous, qui avons la chance de vivre dans des pays de liberté, ne se pose pas.
Cependant, une information traitée, retraitée, par des chaînes d’information commerciales (et publiques), qu’elles soient audiovisuelles ou presse écrite, dont la recherche, malgré tout, du profit, de l’audimat, de la vente, et donc du sensationnalisme — par l’émotion et le spectaculaire — doit faire l’objet de réserve.
Car cette information est-elle, en fin de compte, si fiable que cela, au point qu’il ne faille pas vérifier par soi-même par d’autres canaux modernes mis à notre disposition ? Je pense notamment à Internet et aux réseaux sociaux ? On se doit, par précaution d’usage, d’émettre des interrogations et ne pas tout prendre pour argent comptant ; garder un esprit critique en permanence. Sachant que toute information diffusée sur les réseaux sociaux doit faire l’objet d’une même réserve.
Il ne s’agit pas de contester systématiquement les informations diffusées — elles sont pour le plus souvent fidèles à la réalité — il s’agit simplement de garder en mémoire que des informations peuvent être surexploitées, à toutes sortes de fins politiques, sociales, de propagande, tandis que d’autres seraient, au contraire, minimisées, voire en partie éludées. La vérité est souvent ailleurs.
