L’immigration a toujours été un enjeu pour toutes les économies dominantes. Elle est un facteur de développement mais aussi démographique : elle compense les dénatalités des pays demandeurs
Les immigrés sont au cœur de toute économie de production
L’immigration est un besoin. Une Nation est représentée par un peuple, des populations, des communautés, des groupes de personnes. Ceux-ci forment une société au sein de laquelle cohabiteront des citoyens de la République. L’Etat (représentant tous les citoyens) sera à la tête et c’est lui qui va fixer toutes les règles nécessaires au bon fonctionnement sur le plan social, politique et économique.
Mais à l’intérieur de cette société, au-delà des règles de vie, en collectivité et en privé, édictées par des lois, des codes, une éducation et un savoir-vivre, les citoyens sont tous appelés à devenir des agents économiques. C’est-à-des des personnes qui vont produire (travailler) et bien entendu consommer.
Ainsi, le cœur de la société, qui va en être le moteur, est l’économie de marché (le capitalisme). Cette économie plurielle a besoin pour ses divers et variés secteurs de production d’une main-d’œuvre et de personnels qualifiés ou non.
Et lorsque cette main-d’œuvre manque ou qu’elle rechigne à exécuter certains travaux pénibles et peu qualifiés, la société, par le biais des décideurs économiques, fait appel à des travailleurs immigrés. L’immigration est donc intimement liée aux flux économiques, aux besoins en main-d’œuvre.
Les immigrés répondent à des besoins économiques qui vont se heurter aux réalités sociologiques et culturelles du pays
Si l’immigration obéit à des règles économiques, elle est issue d’une politique réalisée à l’insu des citoyens. C’est là où le bât blesse. En effet, celles et ceux qui devront vivre, cohabiter avec des populations invitées à la demande du patronat (appareil économique) seront bien les citoyens et non pas les politiques ou les dirigeants d’entreprises.
Economie et immigration vont de pair. Immigrés et Nationaux ne le sont pas forcément. Les citoyens n’ont pas leur mot à dire lorsqu’il s’agit de faire appel à des travailleurs étrangers. Pourtant ce sont eux qui devront faire leur vie avec ces derniers. La société est donc éclatée. D’un côté l’économie et ses paramètres économiques, d’un autre des Nationaux laxistes qui n’auront pas leur mot à dire sur l’apport de travailleurs avec lesquels ils devront pourtant apprendre à vivre.
Actuellement, des migrants sont recueillis par la France au nom de principes humains. Ceux-ci sont pris en charge dans des foyers ou centres d’hébergement. Ils seront formés et iront occuper des postes laissés vacants, pour diverses raisons, par les Nationaux. Contrairement à une idée répandue par les populistes, les migrants ne seront pas une charge pour la France. Au contraire, une fois formés ils seront des travailleurs qui feront tourner l’économie.
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