Problèmes sociaux : en cette rentrée 2023, la France est face à de nombreux défis sociaux, économiques et politiques. Ces problèmes sont complexes et nécessitent une attention toute particulière de la part des décideurs politiques, des citoyens et de la société dans son ensemble. La société s’est effritée. Cela ne date pas de l’épisode des « Gilets jaunes ». Les tensions actuelles mettent en exergue la « fracture sociale » dénoncée, en son temps, par le président Jacques Chirac.
Problèmes sociaux
L’un des problèmes sociaux majeurs en France est le chômage qui était en mai 2023 à 7 % ; taux au-dessus de la moyenne des pays de la zone euro et de l’Union Européenne. Les solutions déployées par le gouvernement pour relancer l’emploi n’ont pas eu tous les résultats escomptés. Aussi, une tension sociale et économique demeure, avec des conséquences sur des individus, des familles touchées par la précarité.
Plus alarmant, la France reste confrontée à un fossé qui se creuse de plus en plus entre les riches et les pauvres. Cette injustice sociale alimente le mécontentement et peut conduire à de graves tensions tant sur le plan social que politique. Dans le match opposant les pauvres et les riches, ce sont toujours les riches qui gagnent. Au point où Emmanuel Macron est aujourd’hui désigné comme le président des riches.
Problèmes sociaux et économiques
Sur le plan économique, la croissance française reste lente. Malgré les mesures de relance économique mises en place par le gouvernement, l’économie ne s’est pas redressée. L’emploi, les investissements et le niveau de vie des Français en pâtit.
La dette publique française a explosé. La France est l’un des pays les plus endettés d’Europe (> à 3.000 milliards d’€ au 1er semestre 2023) ce qui impacte sa capacité à investir dans des domaines essentiels tels l’éducation, la santé et les infrastructures. Cela se traduit de manière négative dans la vie de tous les jour des citoyens.
Problèmes politiques liés aux erreurs stratégiques présidentielles
Politiquement, la France est confrontée à une inquiétante polarisation. En 2017, les partis politiques, dits de gauche et de droite, ont littéralement implosé, laissant un vide dans le paysage politique français. Les profondes querelles et divisions entre les différents partis politiques et les mouvements sociaux entravent les prises de décision et la mise en œuvre de réformes pourtant nécessaires. Actuellement, l’exécutif est privé de majorité à l’Assemblée et ne peut donc légiférer sereinement. L’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution ne peut être utilisé indéfiniment.
En 2017, Emmanuel Macron a commis l’erreur de vouloir tirer avantage de ce vide politique, précipité par l’affaire Fillon et l’élimination de Nicolas Sarkozy dès les primaires, en voulant ramener à lui seul les responsables de gauche et de droite après les avoir bâillonnés. C’est ainsi également qu’il a, par la suite, cours circuité les organisations intermédiaires, notamment celles constituant la démocratie sociale. Face au mouvement des Gilets jaunes il s’était retrouvé seul, piégé à son propre jeu.
L’échiquier politique français pollué par l’extrême-droite
Le résultat de cette politique du « du chaos » voulue par l’actuel président a eu pour effet, au sein de l’électorat français, une puissante montée des extrémismes. Les mouvements nationalistes, populistes gagnent du terrain de jour en jour, ce qui a des conséquences désastreuses sur la stabilité politique et sociale du pays.
Le Rassemblement National (RN), parti politique d’extrême-droite, n’a jamais été aussi proche de parvenir au pouvoir. Quant au parti Reconquête, emmené par Éric Zemmour et Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, il surfe sur la théorie du « Grand remplacement » agitant le chiffon rouge d’une insécurité grandissante due, selon lui, à une invasion migratoire incontrôlée et déferlante. Le discours haineux des extrêmes est pris au sérieux par des dizaines de millions d’électeurs français.
Il serait temps pour tous les citoyens Français de se serrer les coudes
En cette fin d’année 2023, la France est confrontée à des problèmes sociaux, économiques et politiques d’ampleur. Ces défis nécessitent une approche globale des problèmes et une collaboration entre tous les acteurs politiques, économiques et sociaux. Il y a péril en la demeure et aux grands maux, les grands remèdes.
Il est urgent de trouver des solutions viables et durables pour promouvoir la croissance économique, réduire les inégalités sociales, renforcer la stabilité politique du pays et redonner confiance et espoir aux Français. Sans cela, le pire est à craindre et la crise des « Gilets jaunes » ne serait rien à côté de ce qu’il se produirait.
Dans ce contexte social et politique brûlant, La stigmatisation d’une des principales composantes de la société française, à savoir les Français de confessions musulmane, aggrave les divisons et alimente des colères et des rancœurs qui pourraient radicaliser des citoyens français excédés par cette campagne antimusulmane.
Dans l’affaire de « Abaya », un parent d’élève, à Clermont-Ferrand, a proféré des menaces de mort à l’encontre d’un principal de lycée. Des poursuites judiciaires ont été lancées contre ce parent d’élève qui, par ailleurs, a émis des regrets.
On ne déjeune pas avec le Diable, même avec très une longue cuillère.
