Le changement climatique ne peut plus être remis en cause
Le changement climatique est désormais une réalité qu’on ne peut plus contester. Les canicules, les tempêtes, les sécheresses, les inondations et autres catastrophes naturelles témoignent et sont de plus en plus fréquentes, intenses, mettant en péril l’humanité et la Planète entière.
Chacune et chacun de nous voient et ressentent bien qu’il y a quelque chose de notre Planète Terre qui ne tourne plus rond ; la « machine » s’emballe parce qu’elle est déréglée.
Le changement climatique : canicules suffocantes et tempêtes
Les canicules, caractérisées par des températures extrêmement élevées — de jour comme de nuit — pendant de longues périodes, ont des conséquences dévastatrices. Elles entraînent des vagues de chaleur mortelles, augmentent les risques d’incendie en forêt et affectent la santé des individus, en particulier celle des plus vulnérables comme les personnes âgées et les enfants.
Les tempêtes, quant à elles, se manifestent sous différentes formes : ouragans, typhons, tornades. Elles provoquent des destructions massives, des inondations considérables, la perte d’innombrables vies humaines. Le caractère répétitif et de plus en plus violent de ces phénomènes météorologiques démontre un changement radical de notre climat. On constate, par ailleurs, une régularité et une accélération de ces effets climatiques inhabituels.
Les sécheresses s’intensifient créant des pénuries d’eau
Les sécheresses sont également une menace majeure pour l’humanité. Une absence prolongée de précipitations entraîne une diminution du niveau des nappes phréatiques, la mort des cultures, et provoque des pénuries d’eau potable, notamment dans le sud de l’hémisphère. Des régions entières sont touchées par ce manque d’eau. La sécurité alimentaire est en danger, et la vie quotidienne des populations du monde s’en trouve bouleversée.
Au contraire, les inondations sont le résultat de précipitations excessivement abondantes, subites et violentes, entraînant des débordements de cours d’eau. Les dégâts matériels sont colossaux : destruction des infrastructures ; des habitations sont emportées ou littéralement noyées. Des quartiers entiers sont souvent rayés de la carte. Ces catastrophes créent, et vont créer, des déplacements massifs de population. Ce sont des millions de personnes qui seront obligés de se déplacer vers des zones moins touchées. Les inondations entraînent également la propagation de maladies d’origine hydrique, tel le choléra, menaçant la santé de nombreux individus.
Défis climatiques historiques et vitaux pour l’avenir de la Planète
Face à ces défis climatiques immenses, la réaction des pays est mitigée et n’est pas à la hauteur des enjeux vitaux. Les dirigeants du monde entier ont conscience des catastrophes qui nous guettent à tout moment, quelle que soit notre position géographique sur le globe, mais pourtant ils tergiversent, attendent plus du voisin, faisant preuve d’un immobilisme inquiétant.
L’humanité doit impérativement prendre des mesures urgentes pour atténuer les effets du changement climatique. Il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre en adoptant les énergies renouvelables, en développant une agriculture durable et en promouvant la mobilité douce (non motorisé). Il est essentiel également de renforcer les infrastructures et les systèmes d’alerte précoce pour faire face aux catastrophes naturelles qui nous guettent et qui inévitablement surviendront.
Les gouvernements, les entreprises, les individus ont tous un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Promouvoir une conscience environnementale collective, soutenir la recherche scientifique sur le climat, encourager l’adoption de politiques climatiques ambitieuses sont les enjeux du XXIe siècle.
Seule une action internationale collective et coordonnée pourra garantir un avenir durable pour l’humanité. Sans quoi, la vie sur notre Planète pourrait devenir impossible aux hommes et à tout autre vivant (faune et flore).
Les scientifiques sont tous d’accord sur un point fondamental : nous ne pouvons plus en revenir en arrière — le mal est fait — mais nous pouvons ralentir et stopper l’emballement climatique de notre Planète.
L’homme peut le plus comme il peut le moins. Ce que nous avons hérité de nos aînés est en train de partir en fumée ; que léguerons-nous à nos enfants ?
