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Quartiers difficiles : état des lieux très alarmant fourni par Gérard Collomb

Passation de pouvoir entre Gérard Collomb et Edouard Philippe
Passation de pouvoir entre Gérard Collomb et Edouard Philippe

Quartiers difficiles : « la loi du plus fort règne, les narcotrafiquants et les islamistes radicaux » prennent la place de la loi républicaine, dénonce Gérard Collomb.

Dans son discours lors de la passation de pouvoir, ce mercredi 3 octobre, le ministre de l’intérieur sortant Gérard Collomb a dressé un bilan catastrophique et inquiétant dans les quartiers difficiles.

Le ministre a rappelé « la situation très dégradée » dans les cités en France. Notamment au Mirail à Toulouse, la banlieue parisienne et « les quartiers Nord de Marseille. » Dans ces secteurs, « la loi du plus fort règne, les narcotrafiquants et les islamistes radicaux » prennent la place de la loi républicaine. C’est dans ces zones que « la reconquête républicaine prend tout son sens. »

Un état des lieux dramatique des quartiers difficiles qui semble étonner tout le monde.

Ce qui est formidable en France, c’est cet étonnement qu’ont les responsables politiques lorsqu’ils sont mis face à des réalités. Alors, soit ils sont incompétents, soit ils sont coupés des réalités. Je pencherai pour les deux  hypothèses.

Car comment ignorer et s’étonner des situations alarmantes qui règnent dans les quartiers difficiles (quartiers dits populaires). Et les premières victimes, les premiers pénalisés sont évidemment les habitants de ces quartiers où règne effectivement la loi du plus fort.

Le vivre ensemble nécessite de vivre ensemble, sinon cela n’a aucun sens.

On nous parle du vivre ensemble pour habiller un certain discours politique qui se veut apaisant. Mais peut-on vivre ensemble séparés ? Pour vivre ensemble, il faut bien entendu se rassembler, s’unir et se respecter

Ce n’est pas le cas. Des communes entières sont occupées par des populations trop homogènes, de même culture, de même religion, sans réelle mixité. Comment s’étonner ensuite qu’il y ait formation de groupes communautaires ? Que veut l’Etat au juste et quels sont ses objectifs ? On n’en sait rien. L’économie est chose importante, mais la société l’est tout autant. 

La responsabilité de l’Etat et des pouvoirs politiques successifs dans la communautarisation de certains territoires est accablante. Gouverner, c’est prévoir. La vision française d’une société française laïque et multiculturelle n’a pas été accompagnée d’une politique volontariste dans ce sens. Il y a eu abandon. Et demain, il sera peut-être trop tard. 

Ne me dites pas que vous avez tout fait pour changer les choses, je n’en crois rien ; vous avez failli dans bien des domaines, notamment celui de faire respecter les lois de la République partout sur le territoire national.

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