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Sabra et Chatila : horribles massacres du 16 au 18 septembre 1982 commis par les phalangistes libanais sous couvert du criminel sioniste Ariel Sharon

Sabra et Chatila : horribles massacres du 16 au 18 septembre 1982 commis par les phalangistes libanais sous couvert du criminel sioniste Ariel Sharon

En souvenir de Sabra et Chatila, 43 ans après : pourquoi nous résistons. Le massacre de Sabra et Chatila constitue l’un des chapitres les plus dévastateurs de notre chemin vers la libération.

Deux jours après l’assassinat de Bachir Gemayel, les Phalangistes, sous le regard vigilant des forces d’occupation israéliennes qui assiégeaient et protégeaient la zone, ont envahi le camp de réfugiés. Pendant 48 heures, le déluge de violence n’a pas cessé. Des enfants et des personnes âgées ont été impitoyablement assassinés, des femmes violées et des femmes enceintes ont été soumises à des piqûres d’aiguille. Des témoins oculaires considèrent ce massacre comme le plus odieux de l’histoire de l’humanité.

Jetés dans des fosses communes pour tenter d’enterrer le crime, le nombre exact de martyrs est inconnu. Les rapports estiment qu’il y aurait de 3 000 à 5 000 martyrs palestiniens et libanais, pour la plupart des réfugiés palestiniens. À ce jour, des centaines de personnes sont toujours portées disparues, des familles déchirées. Notre peuple n’est pas étranger à de telles horreurs. De la Nakba à Deir Yassin et Tal Al-Zaatar, en traversant les massacres de Jénine, Naplouse et Gaza, notre histoire est imprégnée du sang des martyrs.

Qu’est-ce qui rend le souvenir de Sabra et Chatila particulièrement douloureux ?

Le massacre en lui-même, quel que soit le contexte, est suffisant. À cela s’ajoute le fait qu’il a été perpétré par des traîtres à leur propre peuple, sous la protection et le regard de l’ennemi. Les habitants de Sabra et Chatila n’ont pas résisté à l’invasion, car ils ne pouvaient pas résister. Bien que les Phalangistes soient entrés dans le camp sous prétexte de rechercher des résistants armés, les photos, les films et les témoignages montrent explicitement la vérité des événements. Le plus flagrant ? L’absence de justice.

Se souvenir seul semble une compensation insuffisante aux milliers de vies perdues. Cependant, le but du souvenir n’est pas uniquement de se souvenir ; c’est un moyen d’atteindre une fin.

Pourquoi devrions-nous nous souvenir ?

Comme descendants de ceux qui ont énormément souffert, nous devons porter en nous la mémoire collective de cette souffrance, de la douleur qu’ils ont endurée. Nous devons activement trouver des moyens de nous y connecter, en cherchant constamment à intérioriser ces histoires si profondément qu’elles influencent chacune de nos actions, chacune de nos décisions. Nos actions sont naturellement liées à l’injustice subie, à la résistance et, par extension, à la libération.

Nous ne pouvons pas résister efficacement si nous ignorons pourquoi nous résistons.

43 ans plus tard, nous avons le devoir de nous souvenir activement. Nous nous devons de ressentir la douleur, la colère, la frustration, de canaliser ces émotions en actions significatives. Chaque action que nous entreprenons doit canaliser ces émotions brutes au service de la cause qui nous est chère.

Nos sentiments doivent émaner de notre mémoire collective.

Nos pensées doivent être engagées dans la résistance.

Nos actions doivent rechercher la justice et la vengeance.

Souvenirs de Sabra et Chatila, 43 ans après : témoignages.

    L’écrivain français Jean Genet, l’un des premiers à entrer à Chatila après le massacre, a déclaré : « J’ai passé quatre heures à Chatila, et il me reste en mémoire une quarantaine de corps, tous – et j’insiste sur le mot « tous » – probablement torturés, au milieu de l’extase des tortionnaires, de leurs chants, de leurs rires et de l’odeur de la poudre. L’odeur des cadavres ne provenait pas d’une maison ou d’un corps mutilé ; il me semblait plutôt que c’était mon corps et mon être qui la dégageaient. »

    La photo 2 montre Mohammed Said Wihibeh avec des photos des membres de sa famille martyrisés. Il a déclaré : « Je vais vous dire, ils ont pris un garçon, un tout petit garçon, et ils l’ont déchiré en deux. Ils l’ont littéralement déchiré en deux par les jambes. Nous avons crié : « Pourquoi ?! » Ils disaient qu’il deviendrait un terroriste ! Mon petit-fils, qu’a-t-il fait pour être tué ? D’abord, ils ont tué sa mère – ils ne l’avaient pas vu, il dormait dans son berceau. Il s’est mis à pleurer ; bien sûr qu’il pleurait, il voulait sa mère. Ils l’ont emmené et l’ont tué. »

    La photo 3 montre la martyre libanaise Ilham Dhaher Al-Miqdad, 23 ans, du camp de Chatila. Elle a été martyrisée, sa carte d’identité à la main.

    Les photos 4 et 5 montrent Milana Boutros, une Libanaise témoin du massacre, punie pour avoir épousé un Palestinien : elle a été maintenue en vie pour lui « donner une leçon » pendant que les Phalangistes tuaient toute sa famille.

    La deuxième vidéo montre le moment touchant où la poétesse palestinienne Rehab Kanaan, qui a perdu 54 membres de sa famille en martyrs lors des massacres de Sabra et Chatila, a rencontré sa fille à la télévision pour la première fois depuis des années, après qu’elle l’avait crue martyre. La vidéo n’a pas besoin de sous-titres, car les émotions brutes transcendent toutes les langues.

    Analyse et réflexion sur les massacres de Sabra et Chatila déroulés du 16 au 18 septembre 1982

    Comment le souvenir des massacres et la mémoire collective influencent-ils nos actions et notre engagement actuel ?

    La mémoire collective alimente notre engagement en nous incitant à ressentir la douleur, la colère et la frustration, qui doivent se transformer en actions concrètes pour obtenir justice et justice, en maintenant vivante la conscience historique pour mieux résister.

    Quels témoignages illustrent la gravité du massacre de Sabra et Chatila ?

    Parmi les témoignages, celui de Jean Genet décrivant la vision de corps torturés et l’odeur de la mort, ainsi que celui de Mohammed Said Wihibeh, dont la famille a été atrocement tuée, illustrent la brutalité extrême du massacre.

    Pourquoi est-il crucial de comprendre la raison de notre résistance à l’époque et aujourd’hui ?

    Comprendre les raisons de notre résistance permet d’éprouver la douleur, la colère et la frustration, afin de canaliser ces émotions en actions significatives visant la justice et la libération, tout en se souvenant activement des sacrifices passés.

    Comment le souvenir de Sabra et Chatila est-il particulièrement douloureux et pourquoi est-il important de s’en souvenir ?

    Le souvenir est douloureux parce que le massacre a été commis par des traîtres avec la protection de l’ennemi, sans justice et sous un regard complice. Se souvenir est essentiel pour honorer la mémoire des victimes, maintenir la conscience collective et renforcer la résistance contre l’injustice.

    Quel est le contexte historique du massacre de Sabra et Chatila et ses implications ?

    Le massacre de Sabra et Chatila a eu lieu du 16 au 18 septembre 1982, après l’assassinat de Bachir Gemayel. Lors de cet événement, des forces phalangistes, sous la protection des forces israéliennes d’occupation, ont envahi le camp de réfugiés, tuant de 3 000 à 5 000 personnes, principalement des réfugiés palestiniens et libanais.

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