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BREXIT : le fiasco actuel au Royaume-Uni devrait calmer les partisans du FREXIT

BREXIT : le fiasco actuel au Royaume-Uni devrait calmer les partisans du FREXIT
BREXIT : le fiasco actuel au Royaume-Uni devrait calmer les partisans du FREXIT

Le BREXIT crée un tel chaos au Royaume-Uni et en Irlande du Nord qu’en France, les partisans du FREXIT sont si inquiets qu’ils rasent les murs et souffrent de maux de tête

Les pro-Brexit disent : « À quoi bon sortir de l’UE puisque l’accord proposé par Madame Theresa May ne change rien, si ce n’est qu’ils nous privent de parole au sein de l’UE et donc de donner notre avis. »

Les anti-Brexit disent : l’accord proposé par Madame Theresa May n’est pas une sortie réelle de l’UE alors que nous nous voulons une vraie sortie. Même avec un flegme très « British », il y a de quoi péter une durite…

Nous nous retrouvons donc dans une situation plutôt comique, voire stupide, puisque les pro-brexit et les anti-brexit se trouvent d’accord pour se ranger contre leur Première ministre Theresa May, mais pas pour les mêmes raisons.    

David Cameron avait juste une petite longueur d’avance.

Si c’était à refaire, il est probable que le non au Brexit l’emporterait haut la main. David Cameron, l’initiateur du référendum sur le Brexit, avait raison… et tort : parce qu’il était en avance d’une saison. Le fruit a été cueilli sans être tout à fait mûr. Les « populistes » ont aussi, en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord, joué sur les peurs et le nationalisme.

Résultat : les démissions s’enchaînent et le chaos politique est tout proche. Theresa May trouve une forte opposition dans son propre camp. La confusion est générale et personne n’arrive à savoir où va le train.

Si l’on ajoute à cela le problème de l’Irlande, qui ne fait pas partie du Royaume-Uni à l’exception de l’Irlande du Nord, ainsi que la gestion des frontières entre les deux Irlandes (je ne sais même plus s’il faut y mettre un « S »), cela devient carrément un casse-tête ingérable.

En vérité, pour faire simple : à peu près tout le monde n’y comprend plus rien. D’autant que l’accord contient quelque 585 pages. Bonne lecture à vous.

Theresa May est catégoriquement opposée à la tenue d’un second référendum.

La Première ministre a catégoriquement rejeté la tenue d’un deuxième référendum. « Le choix est clair : nous pouvons choisir de partir sans accord, risquer qu’il n’y ait pas de Brexit du tout ou choisir de nous unir et soutenir le meilleur accord que nous pouvions négocier : cet accord », a-t-elle lancé aux députés britanniques.  

Il est tout à fait clair que dès lors que le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord ont décidé de sortir d’une communauté — l’U.E — dans laquelle ils sont librement entrés, ils ne sont pas en position de force. 

Alors, mesdames et messieurs, les pro-Frexit, vous voulez toujours tenter l’expérience ? L’histoire consiste à avancer, pas à reculer. Défaire ce que l’on aurait mis des décennies à construire, c’est forcément reculer. Sur mon clavier, on appelle cela un « chariot retour ».

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