La solitude, un fléau des temps modernes

La solitude, fléau des temps modernes

La solitude, fléau des temps moderne

La solitude est une amie qui conduit dans de longs chemins sans fin

Nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre et pourtant nous n’avons jamais été si seuls, plongés dans la solitude la plus obscure. Abondances et richesses s’amoncellent sur Terre, et pourtant l’ampleur de la pauvreté et de la misère, à travers le Globe, fait tant de ravages, crée tant de misères.

Les familles sont éclatées, les amis intéressés, et les choses ont fini par pénétrer nos esprits et les habiter. Le matérialisme s’est transformé en une religion aux dieux tout-puissants, la possession et les convoitises sont leurs tables de la loi. Rien ne sera plus comme avant ; la haute technologie isole, cloisonne, conditionne dans un repli sur soi mortel.  La solitude gagne du terrain, elle gangrène la fraternité et la solidarité. Que nous reste-t-il de la liberté ?

La solitude renferme, attire dans les affres de son empire, ouvre les voies vers l’oubli. La porte se referme, le noir s’installe, la nuit vainc le jour, la lueur s’éteint, la clarté se meurt. Il n’y a plus aucun espoir, les ténèbres célèbrent déjà leur victoire.

La solitude

Le monde de la solitude se fabrique par soi-même

Qu’avons-nous fait, qu’avons-nous dit ? L’interrogation est là. Aucune réponse, que des questions. La solitude tue en silence. Elle arrache aux siens, avance, écrase, oblige à se taire, à ne plus chuchoter qu’à soi-même. Faut-il sans cesse courir après le temps et ne jamais le rattraper ? Quelle est cette course folle sans fin ? Quel refuge au bout, quel abri, face aux intempéries d’un ciel menaçant ?

Et puis, la fatigue s’abat. Il faut s’arrêter ; l’âge s’est glissé dans nos veines, se devine à travers nos rides. Où dormir, où se reposer, où même pouvoir pleurer dans la dignité ? Quel être pour nous relever lorsque le sommeil finit par nous gagner ?

La solitude s’est installée. Elle a pris place dans le cœur des hommes, au tréfonds de l’âme. Plus rien ne pourra l’en déloger, peut-être même jusqu’à la mort. La solitude se fabrique par soi-même. Elle finit par tuer. Elle est devenue notre meilleure alliée pour le meilleur mais surtout pour le pire. 

Le sage écoute et observe tandis que le fou ne fait qu’entendre et voir. Le temps n’est ni visible, ni audible ; il ne murmure, ne s’incarne qu’aux cœurs réceptifs au silence de ses secrets.

La solitude est certes le refuge des forts, mais elle finit par tout emporter, au plus profond de nos tourments, de nous-mêmes.

Touhami – INFOSPLUS

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