
Les manifestations exigeant un accord pour les prisonniers du Hamas se sont intensifiées dans tout « Israël », avec des appels croissants à mettre fin à la guerre et à accepter les conditions du Hamas. Le mouvement, autrefois limité aux familles des prisonniers, comprend désormais des universitaires, d’anciens soldats, des réservistes et des enseignants, témoignant d’un fossé grandissant entre l’opinion publique et les dirigeants politico-militaires.
Malgré la pression croissante, le gouvernement Netanyahou continue de rejeter les demandes de cessez-le-feu, restant engagé dans l’effort de guerre tout en tentant de discréditer les manifestants en les accusant de déloyauté ou en minimisant leur importance. Mais l’alarme la plus sérieuse vient de l’armée : elle a mis en garde contre un refus croissant des réservistes de se présenter au service, menaçant la préparation opérationnelle à Gaza.
Bien qu’encore minoritaires, les protestations gagnent du terrain au sein des unités d’élite. Plus de 1 500 soldats du Corps blindé, 170 anciens de Talpiot et des centaines d’anciens membres du Mossad, de l’Unité 8200 et de l’Armée de l’air ont appelé à un accord, soutenus par d’anciens chefs de la sécurité. Le gouvernement a réagi en licenciant les dissidents et en menaçant de sanctions. Pourtant, ces mesures n’ont pas réussi à endiguer la propagation de la dissidence au sein de l’armée, car un nombre croissant de réservistes refusent de prendre leurs fonctions, ce qui soulève des questions sur la capacité de l’armée à soutenir des opérations à long terme.
À mesure que la guerre s’éternise, les fissures au sein d’«Israël » deviennent plus apparentes ; l’érosion de la confiance du public, la défiance envers l’armée et la montée des troubles civils témoignent d’une société de plus en plus sous pression. En continuant à ignorer les voix dissidentes, le gouvernement sera bientôt confronté à une grave crise de légitimité qu’aucune frappe aérienne ni aucun déploiement ne pourra enrayer.
Source Telegram – Nouvelles de Palestine
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