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Lutte contre le terrorisme et ses multiples tentacules

la lutte contre le terrorisme et toutes ses tentacules
la lutte contre le terrorisme et toutes ses tentacules

La lutte contre le terrorisme et toutes ses tentacules — ainsi que le terrorisme d’Etat — est l’affaire de tous

Lutte contre le terrorisme et ses tentacules

Lutte contre le terrorisme. Tels les cancers qui ravagent les humains et sont dus notamment à l’alimentation, au mode de vie, aux stress du monde moderne, aux souffrances morales et physiques de plus en plus éreintantes, y compris chez les plus jeunes, le terrorisme international a trouvé ses racines, son terreau, dans les inégalités, les deux poids deux mesures en matière de droit, les offenses et les mépris, les humiliations et les outrages, les misères et les iniquités, les guerres immorales et les gâchis d’un monde occidental qui, opulent et exhibant ses richesses fastueuses, jette à la face d’une moitié de la planète appauvrie, affamée, réduite en esclavage après avoir été longtemps colonisée, sa table de lois comme unique et absolue vérité.

Le terrorisme n’est évidemment pas la solution aux problèmes des peuples asservis, soit par leurs propres dirigeants, soit par des puissances étrangères ; il n’est pas non plus le remède aux maux des femmes et des hommes touchés par une pauvreté programmée, une pénurie planifiée. Le terrorisme est l’expression d’une violence extrême suscitée par la désespérance, le sentiment d’être indésirable, abandonné dans un monde où l’on se considérerait comme naufragé. Si le riche exulte et jubile de sa fortune, dont il ne désire jamais se départir, le misérable crie famine et ne souhaite qu’abréger ses souffrances dans une vie où plus rien ne le retient.

Cependant, nous ne sommes plus confrontés à ce terrorisme de révolte et de sacrifice de soi, qui, selon certaines croyances, vise à servir la bonne cause des survivants. Parce que ce terrorisme-là pourrait être éradiqué assez facilement. Cependant, nous sommes bel et bien les victimes d’un terrorisme devenu idéologique. En effet, le terrorisme sert à présent les puissants de ce monde à des fins politiques.  La culture du martyr n’existe pas chez les musulmans. Il existe, en revanche, la lutte dans le « sentier de Dieu » pour une cause noble et juste et sûrement pas en assassinant d’innocentes victimes à l’aveugle. Il faut être explicite sur ce sujet : Point de contrainte en religion ; qui tue un être humain, tue l’humanité entière.

Terroriser au nom d’une lutte contre le terrorisme 

L’Amérique et ses alliés ont, semble-t-il, perdu leurs combats contre le terrorisme. Pouvaient-ils d’ailleurs gagner ce combat, quand en face ce sont des ombres qui leur tiennent tête ? Des ombres apatrides, sans nom, ni visage. L’Amérique veut-elle, d’ailleurs, vraiment gagner cette guerre contre le terrorisme ? Jusqu’à présent, ce que l’on peut noter, c’est que les États-Unis ont légitimé chacune de leurs interventions au nom de la lutte contre le terrorisme, exactement comme Israël justifie tous ses crimes au nom de sa propre sécurité. Je suis la victime, prétend-il, que l’on agresse injustement, j’ai en conséquence le droit fondamental de me défendre. Nous risquons de rentrer maintenant dans un cycle de violences qui ne présage rien de bon pour l’avenir.

Les causes de cet échec contre le terrorisme sont multiples. Entre autres, il y a eu cette guerre scélérate et meurtrière en Irak. Le monde arabe et musulman s’est senti une nouvelle fois humilié, agressé, offensé dans sa dignité et sa religion : l’islam. Il y a également cet amalgame volontaire, entretenu, entre terrorisme et islam. Les pays occidentaux ont repris cet amalgame comme un passeport pour justifier toute dérive et toute action militaire hasardeuse à travers le monde, tant que celles-ci sont entreprises au nom de la lutte contre le terrorisme. L’exploitation et l’instrumentalisation du terrorisme pour terroriser la planète entière sont devenues une arme dont usent à leur guise certains États.

Le monde occidental n’est pas exempt de tout reproche

Le monde occidental porte une lourde responsabilité dans cette surenchère au terrorisme. « On ne dîne pas avec le diable, même en ayant une très longue fourchette », avait dit un homme de renom politique français. Pourtant, les nations dites libres luttent, prétendument, d’un côté contre le terrorisme, cependant négocient avec les terroristes, allant jusqu’à les installer au pouvoir dans certains pays : les fanatiques talibans afghans, par exemple.

Il est également crucial d’insister sur la naissance du terrorisme kamikaze, qui a émergé en Israël, un pays où des Palestiniens nés en 1979 ont aujourd’hui 40 ans, ce qui signifie qu’ils sont à la pleine force de l’âge. Qu’ont connu ces mêmes Palestiniens dans leur vie ? Occupation, humiliation, torture, déportation, assassinat, enfermement, prison, etc. De nouveaux cancers apparaissent ainsi, de nouveaux maux plus virulents, plus menaçants les uns que les autres. Aucun enfant heureux de vivre ne se ferait exploser à l’aide d’une ceinture bourrée d’explosifs. C’est précisément dans les territoires occupés que l’on a vu cela pour la première fois depuis toujours. Cette pratique suicidaire s’est exportée à travers le monde.

Parce que ce prétendu joyau démocratique (Israël), installé par les principales puissances mondiales, au Proche-Orient et baptisé État d’Israël, s’est transformé en une infernale machine de guerre qui tue, assassine, viole les droits de l’homme, bafoue le droit international, méprise les Palestiniens, torture et punit quand il veut et où il le souhaite. Si ce sanctuaire, destiné au repos du guerrier israélien, devenait l’endroit le moins sûr pour tout Juif ? L’homme ne peut obtenir ce que Dieu refuse. Un tel État construit-il la paix ? C’est en étant admis par ses voisins qu’Israël assurera sa pérennité et vivra en paix avec les Palestiniens et tous ses voisins arabes. Il lui faut pour cela changer d’attitude et de politique. Tout règne établi sur la force ne dure qu’un temps ; le temps qu’une autre force le détrône.

La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous les hommes de bonne volonté

La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous les hommes libres qui refusent la violence et se battent pour le respect du droit international. Cette lutte n’a aucun caractère religieux ; elle vise à garantir la liberté de tous les peuples de disposer librement d’eux-mêmes. L’islam est une religion de paix qui ne doit pas être salie par des assassins prétendant agir pour la bonne cause. La violence et l’islam sont incompatibles ; incompatibles comme l’innocence et la culpabilité. Le meurtre et l’islam sont incompatibles ; incompatibles comme l’ombre et la lumière.

Il appartient à chaque musulman de la terre de signifier — sans pour autant se sentir dans l’obligation de se justifier — son absolu rejet du terrorisme et d’affirmer haut et clair son refus de toute violence, parce qu’il y va de la crédibilité de sa religion. Chaque démocrate, toutes confessions confondues, doit éviter d’amalgamer islam et terrorisme et de stigmatiser le monde musulman. Un monde musulman prêt à prendre place à la table des négociations, sur n’importe quel sujet, pourvu qu’on l’y invite. La lutte contre le terrorisme doit être impitoyable, mais elle doit demeurer juste. On ne peut tout se permettre au nom du terrorisme et au nom du 11 septembre. Seule une cause juste obtient l’assentiment de tous. L’islam n’a absolument rien à voir avec cette barbarie que des hommes commettent au nom de leurs propres folies.

« Le fou n’est pas celui qui a perdu la raison ; le fou est celui qui a toute sa raison mais qui agit sans la raison. » 

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