UNICEF – La porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Tess Ingram, a qualifié la situation au nord de la bande de Gaza d’ « effroyable » appelant à la nécessité d’arrêter immédiatement l’agression contre les civils.
UNICEF- La responsable onusienne a déploré l’arrêt de tous les services à cause de l’agression armée qui se poursuit depuis deux mois sans relâche contre une population civile vivant dans une enclave totalement ravagée.
Ingram a ajouté que le ciblage continu de l’infrastructure et de tout le système de santé au nord de la bande a causé la mort d’un nombre plus grand d’enfants et de civils à cause du manque de moyens pour les secourir et les soigner.
« Des collègues ont vu des enfants affamés qui cherchent de la nourriture pour manger, qui ramassent le plastique pour se chauffer », s’est lamenté Ingram tout en avertissant que la vie des enfants est menacée non seulement par les feux des armes et des bombes mais aussi par un environnement pollué, la famine et les conditions sanitaires délabrées.
L’agression israélienne au nord de la bande de Gaza a fait lors de ces deux derniers mois plus de 3 700 martyrs et environ 10 mille blessés dont un grand nombre meurt faute de moyens pour les soigner.
Des données gouvernementales assurent qu’entre 500 et 650 martyrs palestiniens gisent dans les rues sans pouvoir les récupérer et les enterrer à cause du siège imposé par l’armée d’occupation qui menacent les agents de secours et de la Protection civile.
L’armée d’occupation a arrêté au cours des deux derniers mois environ 1 750 Palestiniens au nord de la bande de Gaza, la majorité d’eux sont en disparition forcée alors qu’environ 130 mille autres sont victimes de déplacements forcés selon l’UNRWA qui n’arrive plus à faire pénétrer les aides alimentaires pour subvenir aux besoins vitaux d’une population menacée de la famine.
La situation dans le nord est horrible, comme l’a rapporté le personnel de l’organisation. La vie des enfants est menacée non seulement par les balles et les bombardements, mais aussi par la détérioration rapide des conditions de vie. »
