Un article du journal arabophone Al-Araby al-Jadeed indiquent que des responsables militaires égyptiens ont averti Israël que toute violation des accords de Camp David entraînerait une réponse proportionnelle de la part de l’Égypte
Des sources égyptiennes ont également averti que le plan du président américain Donald Trump visant à expulser les Palestiniens de Gaza mettait en péril les accords de Camp David, et que toute mesure visant à sa mise en œuvre constituerait une violation.
L’ancienne ambassadrice adjointe d’Israël en Égypte, Ruth Wasserman Lande, a qualifié lundi de « significative » la récente menace du Caire d’annuler les accords de Camp David, mais a exprimé des doutes quant à une annulation immédiate.
S’adressant à Gadi Ness sur Radio North 104.5 FM, elle a déclaré : « Je ne supposerais pas hâtivement une annulation imminente, bien que les derniers développements soient substantiels. »
Elle a noté que l’Égypte mène toujours des exercices militaires avec Israël et déploie des forces dans la péninsule du Sinaï.
Lande a souligné que la demande de clarification d’Israël « n’est pas de l’hystérie mais plutôt une évaluation mesurée d’un véritable renforcement militaire qui nécessite des éclaircissements ».
Les accords de Camp David stipulent que l’Égypte doit maintenir le contrôle de son côté de la frontière tout en veillant à ce que la zone reste exempte d’armes lourdes.
Israël chercherait à renégocier certains aspects de l’accord, tandis que l’Égypte a exprimé sa volonté d’engager des discussions – à condition qu’elles aient lieu à un moment approprié et ne compromettent pas l’accord plus large.
Les accords de Camp David, signés en 1978 et négociés par les États-Unis, ont ouvert la voie au traité de paix de 1979 entre Israël et l’Égypte.
