Cette dernière démission coïncide avec les inquiétudes au sein de l’armée sioniste concernant un éventuel redéploiement des forces ennemies dans le nord de Gaza, où les médias sionistes affirment que le Hamas a recruté des milliers de nouveaux combattants et reconstruit toutes ses capacités.
Le major-général Tamir Yadai, le commandant des forces terrestres de l’armée sioniste, a décidé de démissionner pour des « raisons personnelles », a rapporté le site d’information Walla le 3 septembre.
Yadai « démissionnera de son poste pour des raisons personnelles », cela représente « un tremblement de terre dans l’état-major général », a rapporté Walla, ajoutant que la démission intervient après qu’il ait été pressenti « en tant que candidat pour être le prochain chef d’état-major adjoint ».
Le chef de cabinet Herzi Halevi a été informé que Yadai « a l’intention de démissionner dans les semaines à venir une fois qu’un remplaçant sera trouvé ».
L’article ajoute que Halevi et le ministre sioniste de la Défense Yoav Gallant ont accepté la demande.
Il n’est pas immédiatement clair qui remplacera Yadai en tant que commandant des troupes terrestres de l’armée d’occupation.
« La décision de Yadai peut découler de son évaluation selon laquelle il ne sera pas nommé chef d’état-major adjoint », et les évaluations indiquent que l’actuel chef de cabinet adjoint, le major-général Amir Baram, « ne mettra pas fin à son poste de sitôt », a déclaré Walla.
Il a ajouté que Halevi « n’a pas l’intention de le recommander pour le poste de son prochain adjoint ».
la démission intervient alors que l’armée est en « état d’alerte »
Walla a écrit que la démission intervient alors que l’armée est en « état d’alerte » compte tenu de la guerre et de son expansion potentielle, des complications liées aux négociations d’échange de prisonniers et de « d’autres changements attendus » au sein de l’état-major général.
Il a déclaré que la situation « obligerait le chef d’état-major à nommer un nouveau commandant des forces terrestres et augmenterait les chances du major-général Uri Gordin, commandant du commandement du Nord, d’être prochain adjoint ».
Pourtant, Gordin « a été critiqué pour sa récente conduite en tant que commandant du Commandement du Nord dans le contexte de la lutte contre le Hezbollah ».
Le groupe de résistance libanais a forcé des dizaines de milliers de colons à quitter le nord d’Israël en raison de ses opérations de soutien à Gaza, qui ont débuté le 8 octobre.
Yadai a occupé trois rôles majeurs dans l’armée : commandant du commandement du front intérieur, commandant du commandement central et commandant de la force terrestre.
Sa décision de clôturer son rôle de commandant des forces terrestres intervient après une récente vague de démissions au sein des établissements militaires et de sécurité israéliens.
Walla a rapporté il y a deux jours que le commandant de l’unité 8200 d’Israël, le brigadier-général Yossi Shariel, prévoit d’annoncer sa démission dans les semaines à venir.
Il y a un peu plus d’une semaine, le Hezbollah a ciblé le siège principal de l’unité 8200 dans la base de Glilot à six miles au nord de Tel Aviv. L’opération était en représailles à l’assassinat israélien du commandant du Hezbollah Fuad Shukr fin juillet, une attaque qui a également tué plusieurs civils, y compris de jeunes enfants.
En avril, Aharon Haliva, chef de la direction du renseignement militaire, a démissionné en raison de son incapacité à empêcher l’opération Déluge Al-Aqsa.
Le chef de Shin Bet, Ronen Bar, aurait également exprimé son intention de démissionner pour la même raison une fois la guerre terminée.
La démission du commandant des troupes terrestres intervient également alors que les médias hébreux ont rapporté que le Hamas a considérablement reconstruit ses capacités dans le nord de Gaza et a recruté des milliers de nouveaux combattants.
