Proche-Orient : contexte historique
L’histoire du Proche-Orient est marquée par des événements complexes et des interventions occidentales qui ont profondément influencé la région. Pour comprendre la responsabilité des puissances occidentales, il est crucial de revenir à la Seconde Guerre mondiale et à l’Holocauste. Pendant cette période sombre, les atrocités commises contre les Juifs ont suscité une onde de choc mondiale, conduisant à une prise de conscience collective de la nécessité de réparer les injustices subies. Qui va payer pour ces crimes ?
La Shoah a révélé l’ampleur de l’antisémitisme et l’urgente nécessité de trouver une solution pour les survivants. Les puissances occidentales, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni, ont ressenti une responsabilité morale de créer un refuge sûr pour les Juifs. Ce sentiment de culpabilité collective a été un moteur clé dans la création de l’État d’Israël en 1948. L’objectif était de compenser les persécutions passées en offrant un État souverain où les Juifs pourraient vivre en sécurité. Mais de quel droit, les Britanniques vont céder aux Juifs des terres qui ne leur appartenaient pas ?
Cette décision a eu des répercussions profondes et durables sur le Proche-Orient. Les terres allouées pour la création de l’État d’Israël faisaient partie de la Palestine, une région habitée majoritairement par des Arabes palestiniens. La délimitation des frontières et la répartition des territoires ont engendré des tensions et des conflits qui perdurent encore aujourd’hui. Les actions des puissances occidentales à cette époque ont non seulement façonné le paysage politique, mais ont également créé un climat de méfiance et de ressentiment. La région va être plongée dans le chaos.
Le contexte historique des interventions occidentales au Proche-Orient est intrinsèquement lié à la Seconde Guerre mondiale et à l’Holocauste. Les mesures prises pour compenser les atrocités contre les Juifs ont eu des conséquences significatives, jetant les bases des dynamiques politiques et des conflits actuels dans la région. Cette introduction pose les jalons nécessaires pour explorer plus en détail les responsabilités multiples et complexes des puissances occidentales au Proche-Orient.
La Shoah : un Génocide commis par des Européens « Blancs »
L’Holocauste, ou Shoah, reste gravé dans l’histoire comme l’un des génocides les plus atroces du XXe siècle. Les politiques antisémites nazies ont rapidement pris une tournure dramatique après l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en janvier 1933. Les lois de Nuremberg, de septembre1935, privant les Juifs de leur citoyenneté allemande, n’étaient que le début d’une série de mesures déshumanisantes et discriminatoires. Progressivement, les Juifs furent exclus de la vie économique, sociale et culturelle, marquant le début d’une persécution systématique. Un inévitable génocide se préparait dans le dessein funeste d’Adolf Hitler.
Les camps de concentration et d’extermination, tels qu’Auschwitz, Treblinka et Sobibor, sont devenus des lieux de tuerie impitoyable. Plus de six millions de Juifs ont été déportés, torturés, et exterminés dans ces camps de la mort. Les chambres à gaz, les pelotons d’exécution, et les conditions de vie inhumaines faisaient partie du quotidien de ces camps, orchestrés par le régime nazi dans le cadre de la « Solution Finale ». La Shoah n’était pas seulement une entreprise de destruction physique, mais aussi une tentative d’effacer toute trace de la culture et de l’identité juives. Un véritable génocide.
La responsabilité des pays occidentaux dans cette tragédie ne peut être ignorée. Plusieurs nations ont adopté des politiques de neutralité ou d’apaisement face à la montée du nazisme. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, et d’autres puissances européennes ont souvent fermé les yeux sur les signes avant-coureurs de l’Holocauste. Le refus d’accepter des réfugiés juifs, comme en témoigne le tristement célèbre incident du navire St. Louis en 1939, illustre cette complicité passive. En outre, l’inaction face aux preuves de l’existence des camps d’extermination, malgré les rapports des résistants et des espions, a aggravé la situation.
La Shoah est un rappel brutal de l’importance de la vigilance internationale et de la nécessité d’intervenir face aux violations massives des droits de l’homme. Les pays occidentaux, en tant que témoins et acteurs de cette période sombre, portent une part de responsabilité dans ces événements, un fardeau historique qu’il est crucial de reconnaître et de comprendre pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.
L’après-guerre et la naissance d’un sentiment de culpabilité
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations occidentales se sont retrouvées confrontées à un sentiment de culpabilité écrasant. L’ampleur de l’Holocauste, avec ses six millions de victimes juives, a révélé l’inaction et l’impuissance des Alliés face à cette atrocité. Ce sentiment de culpabilité collectif a profondément influencé la politique internationale post-guerre, en particulier en ce qui concerne le Proche-Orient. Les Occidentaux vont alors passer maîtres en l’art de faire payer aux autres leurs propres crimes.
Les efforts pour compenser cette culpabilité se sont rapidement cristallisés autour du soutien à la création d’un État juif ; les lobbies juifs sionistes vont entrer en jeu et faire aboutir leur projet. L’idée de fournir un refuge sûr aux survivants de l’Holocauste était perçue comme une impérative morale par de nombreux dirigeants occidentaux influencés par les Juifs sionistes.
Si bien qu’en 1947, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a approuvé un plan de partition de la Palestine, conduisant à la création de l’État d’Israël en 1948. Il est à noter qu’en 1948, beaucoup de pays arabes étaient colonisés et n’ont donc pas pris part au vote. Cette décision, éminemment grave sur un plan politique et bien qu’acclamée par beaucoup, a exacerbé les tensions dans la région, entraînant une série de guerres entre les « nouveaux voisins ». Les Arabes palestiniens prennent les armes, aidés en cela par les pays arabes. C’est le début d’une guerre qui ne cessera plus et se répétera régulièrement dans le temps.
Le soutien occidental à Israël a pris de multiples formes, incluant des aides économiques et militaires significatives. Les États-Unis, en particulier, ont joué un rôle central en fournissant des ressources essentielles à l’établissement et à la défense de l’État israélien. Cependant, cette aide a souvent été perçue par les nations arabes comme une ingérence injuste et partiale, renforçant les ressentiments et les animosités dans la région. Les USA ont placé Israël comme tête de pont pour leurs propres intérêts et ceux des Occidentaux en général. Ben Gourion dira: « Aidez nous à nous installer en Palestine et nous serons les garants de la démocratie et de vos intérêts. » En cela, il a été entièrement exaucé.
Le génocide qui se déroule dans la bande Gaza démontre que Ben Gourion et ses sbires n’avaient enréalité qu’une seule idée en tête, celle du Grand Israël n’ayant pour fondation que des données vagues, mythiques et fantasmées dans leur Thora revue et corrigée à leur convenance.
L’implication des puissances occidentales dans la politique du Proche-Orient était motivée par des intérêts stratégiques, notamment l’accès aux ressources pétrolières et l’influence géopolitique. Cette combinaison de culpabilité morale et d’intérêts matériels a façonné une politique complexe et souvent contradictoire, laissant une empreinte durable sur la région. La période d’après-guerre a ainsi marqué le début d’une dynamique où les aspirations légitimes des différents acteurs se sont souvent heurtées à des réalités politiques et historiques profondément enracinées. Le bébé éprouvette « Israël » est devenu un Frankenstein incontrôlable.
Création d’Israël : décision politique aux graves conséquences
La création de l’État d’Israël marqua un tournant majeur dans l’histoire du Proche-Orient. Cette décision fut principalement le résultat d’une série de décisions politiques prises par les puissances occidentales, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis. Les racines de cette décision remontent à la Déclaration Balfour de 1917, dans laquelle le gouvernement britannique exprima son soutien à l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine. Cette promesse fut faite sans consultation préalable des populations locales, majoritairement arabes, ce qui sema les graines des futures guerres.
Les motivations derrière le soutien occidental à la création d’Israël étaient multiples. D’une part, il y avait une volonté de réparer les horreurs de l’Holocauste et de fournir un refuge aux survivants juifs. D’autre part, les intérêts géopolitiques et stratégiques jouaient un rôle crucial. La création d’un État allié au cœur du Proche-Orient permettait aux puissances occidentales de renforcer leur influence dans une région riche en ressources naturelles, notamment le pétrole. C’était sans compter avec la résilience, le courage et la combattivité des Palestiniens arabes.
Cette décision majeure eut des conséquences profondes et durables pour les populations locales, en particulier les Palestiniens. La création d’Israël entraîna le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens, un exode connu sous le nom de « Nakba » ou catastrophe. Ces populations se retrouvèrent sans terre et sans État, vivant souvent dans des conditions précaires dans des camps de réfugiés voisins. Les tensions et les conflits qui en résultèrent ont marqué la région pendant des décennies, exacerbant les divisions ethniques et religieuses.
En attribuant des terres qui ne leur appartenaient pas, les puissances occidentales ont créé une situation complexe et conflictuelle à très long terme. Les décisions politiques prises à l’époque continuent d’avoir des répercussions aujourd’hui, soulignant la responsabilité doublement des Occidentaux dans la situation actuelle au Proche-Orient. Les Occidentaux, fauteurs de troubles à bien des égards, ont réussi à créer des situations chaotiques et presque inextricables. Les Palestiniens seront victimes de déplacements, de spoliations, de massacres et de tueries à répétition, jusqu’à ce jour.
En effet, la création de l’État d’Israël en 1948 a marqué un tournant décisif dans l’histoire du Proche-Orient, entraînant des conséquences directes et profondes pour la population palestinienne. L’un des impacts les plus significatifs a été le déplacement forcé de centaines de milliers de Palestiniens. En 1948, lors de la guerre israélo-arabe, environ 800 000 Palestiniens ont été contraints de fuir leurs foyers et leurs terres, dans ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de Nakba, ou catastrophe. Ces déplacements ont créé une crise humanitaire de grande envergure, dont les répercussions se font encore sentir aujourd’hui.
La spoliation des terres palestiniennes constitue un autre aspect tragique de cette période. Les terres abandonnées par les Palestiniens déplacés ont souvent été confisquées par les autorités israéliennes et redistribuées aux nouveaux immigrants juifs, devenus des colons. Cette expropriation a privé les Palestiniens non seulement de leurs biens, mais aussi de leur mode de vie traditionnel, basé sur l’agriculture et l’élevage. Le tissu social et économique de la population palestinienne a été irrémédiablement altéré, exacerbant les tensions entre les communautés et alimentant un sentiment profond d’injustice.
Les souffrances des Palestiniens ne se sont pas arrêtées avec le déplacement initial. Depuis 1948, de nombreux Palestiniens vivent dans des camps de réfugiés, souvent dans des conditions précaires et sans perspective de retour sur leurs terres ancestrales. Les conflits récurrents, les blocus économiques et les restrictions de mouvement imposées par Israël ont aggravé leur situation. Les générations successives de Palestiniens continuent de subir les conséquences de cette spoliation, avec des impacts sur leur éducation, leur santé, et leur développement économique. La machine colonialiste et tueuse qu’est devenue l’entité sioniste israélienne va être à l’origine de guerres sans fin. Après plusieurs décennies de présence au Proche-Orient, force est de constater que ce pseudo Etat d’Israël n’est toujours pas admis dans la région par ses voisins. Et cela est dû à son emprise colonialiste, inhumaine, mais aussi à sa politique basée sur la discrimination, la ségrégation et l’apartheid.
En somme, les Palestiniens ont été doublement victimes de la création de l’État d’Israël : d’une part, par le déplacement forcé de leurs familles, et d’autre part, par la perte de leurs terres et de tous leurs biens. Cette double peine a laissé des cicatrices profondes, contribuant à un conflit qui perdure depuis plus de sept décennies.
Réactions internationales et les conflits subséquents
La création de l’État d’Israël a également suscité des réactions variées à l’international, allant de l’euphorie à l’indignation. Les puissances occidentales, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni, ont rapidement reconnu le nouvel État, tandis que les nations arabes voisines ont fermement rejeté sa légitimité. Le soutien occidental à Israël a renforcé les tensions dans la région, entraînant une série de conflits armés.
Les guerres israélo-arabes, notamment celles de 1948, 1956, 1967 et 1973, ont profondément marqué le Proche-Orient. Chaque conflit a vu une coalition de pays arabes tenter de contester l’existence d’Israël, souvent avec le soutien tacite ou explicite des États-Unis et de l’Union soviétique, reflétant ainsi les dynamiques de la Guerre froide. La guerre de 1967, également connue sous le nom de Guerre des Six Jours, a été particulièrement significative. Israël a non seulement consolidé son existence mais aussi occupé de nouveaux territoires, notamment la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est, exacerbant la question palestinienne.
Israël n’a jamais gagné aucune guerre. Tout cela est faux. C’est la puissance militaire américaine qui sauva Israël d’une défaite définitive, notamment en 67 et en 1973. A la différence des pays arabes qui peuvent perdre des guerres, Israël n’a pas cette possibilité. Toute perte de guerre d’Israël entrainerait sa perte définitive. Benjamin Netanyahou est le dernier des « anciens » qui, à l’image de Yitzhak Rabin ou même de Ariel Sharon, ne veut pas admettre que la solution pour une pérennité d’Israël est désormais une paix juste et durable avec les Palestiniens. Il n’y a pas d’autre alternative.
Les souffrances des Palestiniens, déplacés et privés de leur terre, ont attiré l’attention internationale. Les Nations Unies ont tenté à plusieurs reprises de négocier la paix et de proposer des solutions, telles que le Plan de partage de 1947 et la résolution 242 de 1967, qui appelait au retrait d’Israël des territoires occupés en échange de la paix. Cependant, ces efforts ont souvent été entravés par des intérêts divergents et un manque de confiance entre les parties. Les USA mettent systématiquement leur veto en avant pour protéger Israël. Les décisions américaines ne sont en fait que celles édictées par le puissant lobby juif l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee)
Les conflits subséquents, y compris les Intifadas palestiniennes et les guerres au Liban, ont mis en lumière l’incapacité et les lacunes de la communauté internationale à trouver une solution durable. Les tentatives de médiation, bien qu’importantes, n’ont pas réussi à résoudre les racines profondes du conflit. La persistance de la violence et l’absence de progrès substantiels dans les négociations de paix continuent de poser des défis majeurs pour la stabilité de la région.
Les Occidentaux adoptent dans toute négociation lancée à l’échelle mondiale une position de juge et partie. En attendant, les souffrances journalières des Palestiniens continuent et chaque Palestiniennes et chaque Palestinien deviennent des Résistants dès leur naissance. Aux uns cette situation s’apparente au « rocher de Sisyphe« , aux autres tout cela n’est qu’une question de temps : Israël n’a aucun fondement historique, religieux et philosophique à s’implanter durablement au Proche-Orient en tant qu’Etat usurpateur et colonialiste. Le 7 octobre 2023 a brusquement réveillé, parmi les colons israéliens, cette dernière affirmation.
Responsabilités partagées et conséquences actuelles
Les puissances occidentales ont joué un rôle majeur dans le façonnement des dynamiques politiques et sociales du Proche-Orient, remontant aux accords de Sykes-Picot de 1916 — accords secrets franco-britanniques sur la fin du règne de l’Empire Ottoman — jusqu’aux interventions militaires plus récentes. Cette imbrication historique a engendré des responsabilités partagées, dont les répercussions sont encore palpables aujourd’hui. Les décisions prises par ces puissances, souvent dictées par des intérêts stratégiques et économiques, ont conduit à des configurations géopolitiques complexes et fragiles. Les déflagrations sur la géopolitique seront désastreuses et meurtrières.
Les frontières tracées sans considération pour les réalités ethniques et religieuses locales ont semé les graines de conflits internes et interétatiques. Par exemple, la création de l’État d’Israël, soutenue par des puissances occidentales, a exacerbé les tensions avec les populations arabes indigènes, entraînant des décennies de conflits israélo-arabes. De même, les interventions militaires en Irak et en Afghanistan au début du XXIe siècle, bien qu’initiées sous des prétextes de lutte contre le terrorisme et de promotion de la démocratie, ont déstabilisé davantage la région, laissant derrière elles un vide de pouvoir exploité par divers groupes extrémistes. USA et Grande-Bretagne ont conduit le monde dans des catastrophes humaines.
Les conséquences de ces décisions historiques se manifestent également dans les relations internationales contemporaines. Les alliances et les rivalités forgées au cours du siècle dernier continuent de déterminer les politiques étrangères des États occidentaux vis-à-vis du Proche-Orient. La complexité des enjeux actuels, allant du conflit syrien à la question nucléaire iranienne, ne peut être pleinement comprise sans une analyse des responsabilités historiques partagées. Les puissances occidentales portent une part de responsabilité non seulement dans les crises en cours, mais aussi dans la recherche de solutions durables et équitables pour la région. Les USA ont causé des millions de morts innocents par intérêts et par soif de domination. L’Amérique est aujourd’hui détestée à peu près dans tout le monde musulman. C’est dire l’ampleur de leurs politiques interventionnistes et néocolonialistes. Mais tout a une fin… Même dans cette partie du Proche-Orient particulièrement tourmentée ces dernières décennies.
Leçons à Retenir et perspectives d’avenir
En récapitulant les points clés abordés ici, il est clair que l’histoire et la politique des Occidentaux au Proche-Orient sont marquées par une double responsabilité. D’une part, les interventions et les décisions politiques ont souvent été motivées par des intérêts stratégiques et économiques, parfois au détriment de la stabilité régionale. D’autre part, les conséquences de ces actions ont eu des répercussions durables, mettant en exergue les tensions et les conflits déjà présents.
Les leçons à tirer de cette histoire complexe sont multiples. Premièrement, il est crucial de reconnaître l’importance de la diplomatie et du dialogue dans la résolution des conflits. Les interventions militaires et les stratégies de domination ont souvent échoué à apporter des solutions durables. Deuxièmement, une approche plus équilibrée et inclusive, tenant compte des aspirations et des besoins des populations locales, est essentielle pour construire une paix juste et durable.
La guerre au Proche-Orient n’a pas débuté le 7 octobre 2023
Quand on demande aux puissances occidentales pourquoi elles laissent actuellement se dérouler au Proche-Orient des crimes de guerre et des massacres de masse, voire un génocide, celles-ci répondent : « C’est de la faute du Hamas et de son attaque « terroriste » du 7 octobre 2023. »
Or, une personne opprimée et colonisée sur ses terres ne peut pas être considérée comme terroriste lorsqu’elle emploie tous les moyens à sa disposition pour combattre des occupants à des fins de recouvrer ses biens et sa liberté.
La guerre au Proche-Orient n’a pas débuté le 7 octobre 2023 mais bien ultérieurement à 1948, comme cela a été abordé ci-dessus.
La Shoah a été causée par des Européens : l’Allemagne nazie et ses collabos à travers l’Europe, dont la France, l’Italie, etc. Les Palestiniens n’ont rien à voir avec tout cela.
Les Occidentaux, au lendemain de la seconde guerre mondiale, ont décidé d’attribuer arbitrairement et par la force des terres — sur lesquelles ils n’avaient aucun droit puisqu’ils les colonisaient— aux rescapés de la Shoah. De quel droit et selon quel principe on déloge l’un pour y mettre l’autre à la place ?
Pour se racheter des crimes de masse antisémites commis au sein de l’Europe, les puissances occidentales ont fait payer les conséquences de leur Holocaustes aux Palestiniens n’ayant rien à voir ces barbaries. Au contraire, les Palestiniens accueillirent les Juifs persécutés durant la seconde guerre mondiale. On connait aujourd’hui les remerciements dont ils font l’objet : ils se font massacrer par le criminel de guerre Benjamin Netanyahou et tous des complices.
Un peuple (Palestinien) opprimé, colonisé, méprisé, déplacé, massacré et humilié tous les jours par des sionistes qui ont été installés politiquement (ONU) et par la force (guerre) sur des terres appartenant aux Palestiniens, n’a d’autre choix que celui de se défendre et de résister à ses occupants.
Le 7 octobre 2023 est un avant-goût de ce qui arrivera définitivement à Israël, si ce pseudo Etat continue sa politique d’extermination et de domination colonialiste dans la région.
Toute injustice est destinée à disparaître, fût-ce après un certain temps, dès lors qu’elle n’est fondée que sur la fourberie, le vol, le mensonge, la tromperie et la force armée. Israël synthétise tout cela depuis des décennies, au détriment du peuple palestinien victime des politiques occidentales bellicistes et intéressées.
Touhami
Touhami – INFOSPLUS