Le destin s’accomplit toujours. Dans ce monde en proie aux furies du temps, aux rudes tempêtes balayant tout sur leur passage, les vents vont se déchaîner et souffler très fort ; rien ne pourra les contenir, les maîtriser ou même ralentir leurs impacts désastreux sur notre Monde. Aucun rempart, aucune digue, aucune forteresse, ni même la plus solide des citadelles ne stoppera les assauts des intempéries qui vont frapper l’Humanité, comme frappe le destin, au moment précis qui lui est échu, sans que nous puissions en connaître les voies. L’addition risque d’être salée. Les suppliques n’auront plus aucun effet. A trop accumuler les désordres et les crimes sur Terre, il faut bien, un jour ou l’autre, que l’homme en paie le prix. Le destin s’écrit de nos mains ; le destin que l’homme s’attribut en toute liberté et conscience.
Quand le jour s’obscurcit
Quand le jour s’obscurcit, que l’ombre de la nuit, planant au-dessus de nos têtes, s’étend à l’infini, enveloppe et couvre toute chose sans rien épargner, que les portes se referment une dernière fois derrière nous, alors il n’y aura plus aucun espoir d’entrevoir la lumière du jour. L’homme sera alors face à ce qu’il aura accompli, tout au long des chemins parcourus, lors de sa courte vie. La balance, celle qui tient en équilibre lorsque les poids sont équitablement répartis, sera le témoin des réalisations vécues et celles prévues. Le temps court. Aucun humain ne peut le rattraper et encore moins le devancer. Toute échéance arrive à son terme le moment venu. La nôtre, si elle n’a pas déjà expiré, est en cours et son compte à rebours est aussi précis qu’une horloge suisse. A la fraction de seconde près, tout s’interrompra et nous avec.
