La divulgation de données sur la livraison de Taurus à l’Ukraine: scandale en Allemagne

La divulgation de données sur la livraison de Taurus à l’Ukraine: scandale en Allemagne

Plus d’une centaine de personnes sont soupçonnées en Allemagne d’avoir divulgué des données sur les livraisons de Taurus à l’Ukraine. 

«La possible trahison de secrets au sein du Comité de la Défense du Bundestag se propage encore davantage» au sujet de la divulgation des données sur les livraisons de Taurus à l’Ukraine, fait savoir le Rheinische Post. 

Selon les médias allemands, «105 personnes, dont de nombreux représentants du gouvernement fédéral et des représentations des Länder, étaient présentes à la réunion secrète du Comité de Défense du Bundetag à partir de laquelle ont été divulguées des informations sur d’éventuelles livraisons de missiles de croisière Taurus à l’Ukraine». 

T-Online a été le premier média à faire fuiter «la vraie raison pour laquelle Scholz ne livre pas les Taurus». «Les Taurus peuvent atteindre plus de 500 km, dont Moscou et Olaf Scholz ne fait pas confiance à Kiev», a prévenu ce média. 

«À la suite d’une possible trahison de secrets au sein de la Commission de la Défense du Bundestag, la CDU a exprimé des soupçons quant aux motivations de la divulgation de l’information», continue le Rheinische Post.

«Des informations provenant de la réunion classifiée de la Commission de la Défense du Bundestag ont été divulguées, le tout dans l’intention transparente de soutenir la position du chancelier allemand, Olaf Scholz», souligne le quotidien allemand. 
 
La présidente de la Commission de Défense au Bundestag, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, FDP, a demandé «à engager des poursuites pénales pour violation du secret de fonction et d’un devoir particulier de secret conformément à l’article 353b, paragraphe 4 du Code pénal, afin que l’affaire puisse faire l’objet d’une enquête». 

Le chancelier allemand, Olaf Scholz s’est également prononcé en faveur d’une clarification. «La trahison des secrets est quelque chose qui ne doit pas avoir lieu», a-t-il déclaré samedi à l’aéroport de Berlin-Brandebourg. «Et c’est pourquoi il est toujours juste, et dans ce cas aussi, que cette affaire fasse l’objet d’une enquête», a-t-il conclu d’après le Rheinische Post.

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