L’entité sioniste : contexte historique
L’entité sioniste – Le conflit israélo-palestinien trouve ses origines dans des événements historiques complexes qui remontent au début du XXe siècle. À cette époque, la montée du nationalisme juif — alimentée par l’idéologie politique du sionisme —, principalement en réponse à la persécution en Europe (un antisémitisme latent, tel l’affaire Dreyfus, et l’extermination des Juifs par le IIIe Reich), a conduit à des aspirations pour un État juif en Palestine, une région alors sous domination ottomane. L’adhésion à la Déclaration Balfour de 1917 par le gouvernement britannique, qui soutenait l’établissement d’un « foyer national juif », a intensifié les tensions entre les communautés juives et arabes. Les sionistes feront le rester et c’est en novembre 1947 que les Nations unies prévoient la création de trois entités : un Etat juif, un Etat arabe, et Jérusalem, placée sous contrôle international spécial.
A la suite de la guerre israélo-arabe de 1948, Jérusalem est divisée en deux parties : la partie occidentale administrée par Israël et la zone orientale par la Transjordanie. C’est donc après cette guerre que le statut de Jérusalem devient controversé.
Au cours des décennies qui ont suivi, l’immigration juive a considérablement augmenté, générant à son tour des sentiments d’exclusion parmi la population arabe locale. Les violences sporadiques ont éclaté, menant finalement à la guerre de 1948 et à la création de l’État d’Israël. Cet événement a été marqué par le déplacement forcé de plus de 800.000 Palestiniens, un épisode que les Palestiniens désignent sous le nom de Nakba signifiant « catastrophe ». Ce déplacement a non seulement modifié la démographie de la région, mais a également marqué le début d’un cycle de conflits jusqu’à ce jour.
Les colonies israéliennes en Cisjordanie, qui ont été établies après la guerre de 1967, constituent un point de discorde majeur. Ces colonies sont un moyen d’expansion territoriale par l’entité sioniste, et considérées par de nombreux observateurs comme des violations du droit international. Ce phénomène d’exclusion et de colonisation amplifie les tensions, rendant difficile toute négociation de paix viable.
Depuis les accords d’Oslo, datant de 1993, plusieurs tentatives de résolution pacifique ont été entreprises, sans parvenir à un résultat durable. Ces accords d’Oslo prévoyaient une période de transition de cinq ans, au terme desquels un État palestinien souverain devait aboutir. Les négociations ont souvent échoué en raison de divergences sur des questions essentielles telles que le statut de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés palestiniens et la sécurité de l’entité sioniste (argument majeur d’Israël). Les effets cumulés de ces événements ont engendré un climat de méfiance et de hostilité entre les deux peuples, exacerbant ainsi le conflit actuel.
Il est à noter que l’actuel premier ministre Benjamin Netanyahou de l’entité sioniste s’est publiquement targué d’avoir « dynamité ces accords d’Oslo ». Le monde entier découvre ajourd’hui que Netanyahou ne veut pas d’un Etat palestinien — il a fini par l’avouer — et que son plan reste l’établissement du Grand Israël (Eretz Israëml). Mis en examen en Israël dans trois affaires de corruption et accusé désormais de crimes de guerre et d’un possible génocide, Netanyahou a tout intérêt à faire durer ces attaques criminelles conntre Gaza et le Liban.
L’attaque du 7 octobre 2023 : causes et conséquences
Le 7 octobre 2023, une attaque spectaculaire a secoué la région, avec des ramifications profondes tant pour Israël que pour la Palestine. Cette escalade de violence trouve ses racines dans un contexte complexe, marqué en grande partie par le blocus de Gaza, mis en place par Israël en 2006. Ce blocus a non seulement conduit à une détérioration économique alarmante, mais a également gravement limité l’accès de la population palestinienne à des ressources essentielles telles que la nourriture, l’eau et des soins médicaux. Les conditions de vie dans la bande de Gaza se sont considérablement détériorées, exacerbant les tensions historiques et créant un terreau fertile pour des révoltes armées, conduites par la Résistance palestinienne.
Les conséquences de cette attaque ne se limitent pas aux dommages matériels et humains immédiats. Au contraire, elles résonnent dans toute la région et aggravent les relations déjà tendues entre Israël et les territoires palestiniens occupés. Les pertes en vies humaines, inévitables dans le cadre d’un tel conflit, sont accompagnées d’une montée de la radicalisation parmi les jeunes Palestiniens, qui se sentent totalement démunis face à l’occupation et au blocus. De nombreux témoignages de résidents de Gaza évoquent un sentiment d’impuissance et de désespoir, alimentant ainsi un cycle de révolte et de résistance.
Toute occupation illégale d’un territoire ou d’un pays se traduit par des oppressions. Cette oppression va automatiquement générer des résistances. Ainsi, l’oppresseur traitera les Résistants de terroristes.
Sur le plan politique, cette attaque a sans aucun doute eu pour conséquence de souder les différentes factions palestiniennes et a conduit à une réévaluation des stratégies des mouvements de résistance. La communauté internationale a également été bouleversée, posant des questions sur la légitimité des actes de défense d’Israël. Cela a suscité un débat intense sur le droit à la légitime défense dans le cadre du droit international, intensifiant les appels pour une résolution pacifique du conflit. Les événements du 7 octobre 2023 soulignent ainsi la nécessité urgente d’une action collective, pour restaurer le dialogue dans un environnement dégradé.
La question du « droit à se défendre » invoquée par l’entité sioniste : une justification ou un prétexte ?
La notion de ‘droit à se défendre’ est fréquemment évoquée par Israël pour justifier ses actions militaires et politiques dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Ce droit est ancré dans le droit international, qui reconnaît la légitimité des États à protéger leur souveraineté et leurs citoyens. Cependant, cette justification soulève des questions complexes, notamment en ce qui concerne la proportionnalité et la nécessité des mesures employées. Les actions d’Israël, souvent perçues comme des violations des droits de l’homme, interpellent la communauté internationale et demandent une analyse rigoureuse des faits.
Le droit à la légitime défense, tel que prévu par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, stipule que les États peuvent riposter à une agression armée. Toutefois, la définition même de ce qu’est une « agression » peut être sujette à interprétation. Les experts en droit international et les militants des droits de l’homme soulignent que la réponse d’Israël aux menaces perçues doit se conformer aux principes de nécessité et de proportionnalité, ce qui est souvent contesté. Des rapports d’organisations telles que Human Rights Watch et Amnesty International mettent en lumière des atteintes disproportionnées aux droits des civils palestiniens durant ces opérations militaires, remettant ainsi en question la validité de ce droit à se défendre lorsqu’il se traduit par des dommages collatéraux massifs.
Autre question soulevée : l’entité sioniste, en tant que pays colonisateur et occupant des territoires qui, selon le droit international, ne lui appartiennent pas, peut-il invoquer le « droit à se défendre » ? La réponse est non, si l’on se fie au droit international.
Certains analystes et observateurs posent également la question de savoir si cette justification est utilisée comme un prétexte pour faciliter la colonisation continue des territoires palestiniens. L’expansion des colonies israéliennes est perçue comme une politique d’occupation illégale, qui va à l’encontre du droit international, et qui déstabilise davantage la situation sur le terrain. Cette dualité entre le droit à se défendre et les actions perçues comme prédatrices constitue une contradiction, nécessitant un examen critique des discours et des comportements des dirigeants israéliens.
Perspectives d’avenir : vers une résolution durable, malgré le colonialisme de l’entité sioniste ?
La recherche d’une résolution durable au conflit israélo-palestinien représente un défi complexe ayant des implications profondes non seulement pour les acteurs directement impliqués, mais aussi pour la paix et la stabilité dans le monde. Dans cette lutte, un changement de paradigme est non seulement souhaitable, mais nécessaire. Cela implique de revoir les approches diplomatiques traditionnelles qui ont souvent échoué à établir un dialogue constructif entre les parties. Les initiatives doivent désormais se concentrer sur la promotion d’un dialogue inclusif ayant pour but de reconcilier les aspirations nationales israélienne et palestinienne.
Les propositions pour une résolution juste émergent des aspirations partagées à la paix et à la coexistence. Cela pourrait inclure des approches innovantes telles que des accords de cohabitation basés sur des principes de justice sociale et de respect mutuel. Encourager des projets de développement économique conjoint pourrait également renforcer les liens entre les peuples, en favorisant une compréhension et une appréciation mutuelles. Une telle démarche contribuerait à construire une base solide sur laquelle une paix durable pourrait être fondée.
L’erreur fatale, commise de fait par les puissances occidentales (USA et Européens) est d’armer Israël, puissance colonialiste, et de se rendre ainsi complices de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’un potentiel génocide. Ces puissances occidentales ne peuvent être juges et parties ; elles auront, demain, beaucoup de mal à se poser en médiateurs lorsqu’il faudra parler de paix.
Les perspectives d’avenir semblent être obscures et dépendent de la capacité des acteurs impliqués à envisager des solutions viables pour les deux camps. Changer la dynamique actuelle et engager un dialogue respectueux est essentiel pour bâtir une paix juste et durable. La priorité aujourd’hui est d’abord d’obliger l’entité sioniste à cesser ses crimes contres des civils et ensuite de travailler sur une solution à deux Etats si toutefois celle-ci est encore possible au vu des crimes commis par Israël en Palestine et au Liban.
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