Intégration : prétendre que cela a échoué en France c’est juste mentir à des fins politiciennes pour les uns, de xénophobie extrême pour les autres.
Intégration : nous approchons des fêtes de fin d’année. Quel est le rapport avec l’intégration ? Cela peut paraître effectivement déroutant. Et pourtant, l’intégration ne se chiffre pas, ne se jauge pas, ne se résume pas à des graphiques. Elle se vit, se voit, se constate sur le terrain.
Dans toutes les villes françaises importantes, et principalement dans les banlieues franciliennes — je cite le département de la Seine-Saint-Denis (93) qui est souvent stigmatisé par tous les médias et les politiques —, la consommation des ménages va exploser à l’occasion des fêtes de fin d’année. L’intégration va y être démontrée par des faits.
Les Français issus de l’immigration vont être des acteurs à part entière, lors de ces festivités. Ce sont eux qui vont, en effet, acheter en nombre des jouets pour leurs enfants et consommer : saumon fumé, dinde, chapon, huîtres et chocolat, pour ne citer que ces mets appropriés.
Ce n’est pas par hasard si les hypermarchés et supermarchés s’installent dans les banlieues françaises. C’est là où la consommation des ménages s’envole. Noël et le jour de l’an prouvent donc que l’intégration a parfaitement fonctionné. Cela est d’ailleurs valable pour toutes les fêtes du calendrier grégorien.
La célébration de Noël et de la Saint Sylvestre (jour de l’an) prouve une intégration sans conteste possible.
Cette situation s’explique par une forte densité démographique. Une grande partie des revenus d’un foyer sera injectée principalement dans le vestimentaire et l’alimentaire. C’est une évidence économique : on consomme beaucoup plus dans les quartiers populaires que les quartiers cossus où l’investissement est surtout immobilier.
Pierre Bourdieu appelait cela le « syndrome du voisin » : il suffit qu’un voisin achète une chose pour que les autres suivent le mouvement. Les écrans plats, les appareils electro-ménagers, informatiques, et autres conforts domestiques (literie, fauteuil, canapés, cuisines équipées…) se vendent plus dans les quartiers populaires qu’ailleurs.
Tous les hurluberlus qui s’époumonent à raconter, par presse interposée, que les enfants de famille française de confession musulmane ne sont pas intégrés vous mentent. Leur vraie raison est une xénophobie et une détestation de ces enfants parfaitement intégrés à la société française. Ils pensent et mangent français. La réalité le prouve.
Remplacez les « Hapsatou » par des « Corinne » et vous verrez le résultat
Si vous appliquez à la lettre ce que ces démagogues racistes vous préconisent, dans leur haine de l’islam et de l’étranger, c’est-à-dire remplacer toutes les « Hapsatou » par des « Corinne » (l’auteur se reconnaîtra), que va-t-il se passer ? Entendons-nous bien, je n’ai rien contre les Corinne, bien au contraire, elles ont leur rôle. Ce que je veux démontrer ce sont les complémentarités et non les divisions et les oppositions voulues par les marchands de guerre civile. Les prêcheurs patentés de la haine.
Les écoles, les hôpitaux, les commerces (hypermarchés, supermarchés, supérettes…), les garderies, les crèches, les maternités, les administrations fermeraient, faute de fréquentation. Le système s’écroulerait comme un château de cartes. Quant aux travaux pénibles effectués par les travailleurs immigrés, ils resteraient inachevés.
Qu’il s’agisse du RSA, des allocations familiales, de rentrée scolaire, etc. — tant décriés —, ces prestations sont réinjectées dans la consommation courante par les ménages qui en bénéficient et créent ainsi de la richesse puisqu’elles contribuent à faire tourner l’économie.
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