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Sainte-Soline (Deux-Sèvres) verra-t-elle de nouvelles ZAD

Sainte-Soline (Deux-Sèvres) verra-t-elle de nouvelles ZAD
Photo Ouest France

Sainte-Soline (Deux-Sèvres) verra-t-elle de nouvelles ZAD (Zone A Défendre) comme celle de Notre-Dame-des-Landes à cause des méga-bassines ?

Les méga-bassines au centre des débats

A Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ce qui est sûr, c’est que les méga-bassines — retenues d’eau géantes hors-normes de la forme d’une piscine pouvant s’étendre sur plusieurs hectares — posent problème aux défenseurs de l’environnement car, selon ces derniers, elles puisent l’eau de la nappe phréatique ainsi que celle des cours naturels. En période de sécheresse, pour cause de réchauffement climatique, on cherche à mieux gérer les ressources en eau. Les militants écologistes craignent donc que ces retenues d’eau géantes assèchent les réserves naturelles au bénéficie des cultures intensives.

En effet, ces bassines d’eau géantes doivent en principe se remplir en hiver grâce aux précipitations naturelles. Mais les écologistes dénoncent en réalité le fait qu’elles se remplissent par le pompage des nappes sous-terraines et des cours d’eau naturels. Les milliers de mètres cubes servent ensuite à l’irrigation des champs agricoles. Ces méga-bassines sont construites, de fait, tout proche, voire au milieu, des champs à irriguer. Il leur est également reprocher d’arroser des cultures très gourmandes en eau, tel le maïs dont l’amidon et ses dérivés sont aussi destinés à des activités industrielles.

La crainte de voir des ZAD à Sainte-Soline

Au-delà du problème de ces « mégastructures » destinées à collecter des tonnes de litres d’eau (plus de 600.000 m3) en vue d’un usage ultérieur, ce qui inquiète le pouvoir ce sont ces centaines de personnes qui s’installent à Sainte-Soline. La crainte est en effet de voir se constituer de nouvelles ZAD, comme celle de Notre-Dame-des-Landes.

A Sainte-Soline, des affrontements entre militants écologiques et force de l’ordre sont, a priori, inévitables. La seule inconnue est le degré de violence qu’il pourrait y avoir ; ce que le ministre de l’intérieur Gerald Darmanin a récemment nommé « éco-terrorisme » va-t-il se confirmer ?

La Confédération paysanne exige du gouvernement l’arrêt de ces « méga-bassines » alimentées, selon elle, par le pompage de la nappe phréatique et des cours d’eau et non par la récupération des eaux pluviales comme prétendu.

Il y a déjà une quasi certitude : l’eau va manquer au cours de cet été 2023 en France puisque l’on sait déjà qu’il y a un déficit dans les cours d’eau naturels visibles, et au vu du niveau anormalement bas des nappes phréatiques par manque de pluie. L’hiver 2023 a été très sec.

La guerre de l’eau ne fait que commencer…

Touhami – INFOSPLUS  

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