La France dans l’œil du cyclone d’une révolte citoyenne

La France dans l’œil du cyclone d’une révolte citoyenne

La France dans l’œil du cyclone d’une révolte citoyenne après que les citoyens français avaient déjà lancé un avertissement au moment des élections législatives

La France dans l’œil du cyclone

La France dans l’œil du cyclone d’une révolte citoyenne. L’image de la France est abimée à l’intérieur du pays mais sûrement pas à l’étranger. Bien au contraire. Le monde connait la spécificité révolutionnaire des Français. Leur histoire en témoigne. Les peuples du monde entier sont épris, pour la grande majorité, d’un esprit de justice. Ces peuples sont donc attentifs à ce qui se passe en France, mais aussi admiratifs devant la volonté du peuple français à imposer ses idéaux.

Le président prêt à recevoir l’intersyndicale, mais…

Le président Emmanuel Macron se dit, et se met, à la disposition de l’intersyndicale, après que le Conseil constitutionnel aura rendu sa réponse sur la réforme des retraites. Pourquoi pas avant ? L’intersyndicale risque, une fois de plus, de ne pas apprécier.  

Le président précise également qu’il est prêt à recevoir l’intersyndicale mais pas pour revenir sur la réforme des retraites qu’il considèrera comme définitivement adoptée dès que le Conseil constitutionnel l’aura validée ; on ne voit pas pour quelles raisons majeures elle ne le serait pas. Un ou deux articles discutables parce que n’entrant pas dans le champ budgétaire et financier prévu par l’utilisation du 49.3, mais guère plus.

Report de la visite du roi Charles III

Le report, et non pas l’annulation, de la visite en France de sa majesté le roi Charles III et de la reine prévue du lundi 27 au mercredi 29 mars prochains indique que le président Macron prend enfin la mesure de ce qui se passe dans le pays. C’est une décision de « bon sens » prise en étroite concertation avec les Britanniques, selon le président Macron.

Elisabeth Borne tancée en coulisse

Enfin, Emmanuel Macron se serait emporté, dans les coulisses, contre Elisabeth Borne qu’il aurait vivement critiquée. Il se serait emporté et dit au sujet de la première ministre : « Vous n’avez pas voulu de Catherine Vautrin, vous m’avez vendu Elisabeth Borne comme une perle rare et voilà où on en est ! » Propos acerbes et très durs tenus dans les coulisses selon des proches du président.

Quelle sortie ?

Dans tous les cas de figure, l’exécutif ne peut plus, en l’état actuel, faire passer aucune loi faute de majorité. La recherche d’un élargissement du pouvoir actuel, vers la droite républicaine notamment, semble être la priorité absolue. C’est loin d’être gagné surtout avec un parti LR dont les membres sont en décomposition, voire en fission.

Emmanuel Macron n’a pas tenu compte du message envoyé par les citoyens lors des dernières élections législatives. Les Français lui avaient clairement demandé de changer de méthode et d’entendre plus les élus du peuple.

Le président ne veut ni retirer la réforme des retraites, ni dissoudre l’Assemblée, ni recourir à un référendum, ni remanier le gouvernement. Mais alors quelle solution ? Tenir bon face aux révoltes actuelles pour sortir comme l’homme fort de ce bras-de-fer et ensuite reprendre la main ? Un pari très risqué, comportant plus d’incertitudes et de dangers qu’une quelconque possibilité de réussite.

Touhami – INFOSPLUS

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