La toxicomanie ne sème que drame, désastre et mort. Les marchands de rêves artificiels promettent le Paradis quand au bout c’est l’Enfer assuré
La toxicomanie triomphe parce que l’homme est mentalement fragile et fragilisé
Des personnes, plus ou moins fragiles sur le plan psychologique et mental, peuvent être victimes de violentes dépressions nerveuses lorsqu’elles sont face à des difficultés liées aux aléas et aux accidents de la vie courante. Ce sont des situations fréquentes auxquelles tout un chacun pourrait être confronté. On peut comprendre cela, en admettre les souffrances morales occasionnées et faire preuve de compassion. Pour autant, chaque être humain a sa dignité, sa pudeur, sa propre sensibilité, qu’il faut respecter. Beaucoup préfèrent rester discrets jusqu’à une guérison totale. De nos jours, la dépression est reconnue comme une maladie mentale. Par conséquent, elle se traite et se soigne. Mais cela peut prendre des mois, voire des années. Les nerfs d’acier n’existent pas ; les surhommes et surfemmes non plus. C’est une utopie, une chimère. Nous avons tous nos limites à ne pas franchir.
Tous les milieux sociaux sont touchés par la toxicomanie
Mais lorsque des personnes, à plus forte raison appartenant au showbiz ou sont des personnalités publiques, se réfugient dans l’alcool, la drogue et autres substances liés à la toxicomanie — qui promettent le paradis mais sont en réalité dévastatrices pour l’organisme — par lâcheté, par mal-être et parce qu’elles n’auraient pas le courage d’affronter les réalités de la vie, et d’être pris en charge par des médecins, des thérapeutes qualifiés, commettent l’irréparable et l’impardonnable, il ne faut pas se lamenter sur leur sort, les plaindre et les défendre au nom d’un statut social privilégié. Nul n’est censé ignorer la loi et nul n’est au-dessus. Devant les règles de la société, il n’y a pas de privilège, car la justice doit être la même pour tous. Nous avons tous des droits et des devoirs. La France est le pays de la déclaration des droits de l’homme. L’égalité devant la loi est un des fondements de la justice française.
La toxicomanie et la cocaïnomanie frappent partout dans tous les milieux sociaux
Qui n’a pas eu dans son entourage, sa famille proche, ses amis, un « réfugié » dans la toxicomanie, la drogue, l’alcoolisme (Dieu merci je ne bois pas et ne boirai jamais d’alcool) ? Et je dois avouer que l’envie de lui passer un savon à ce « naufragé » de l’incertitude est plus que pressante. Puis, peu à peu, on est saisi de pitié et l’on comprend vite finalement que cet humain est faible et semble perdu dans un monde où il a du mal à trouver sa place pour de multiples raisons. Alors, on se retrouve démuni. Perdu. Consterné. La boule au ventre. Le sang glacé. Comme si la terre se dérobait sous nos pieds. Tout s’effondre, s’écroule. Que faire ? Les larmes ne suffisent plus quand on voit un ami, un membre de sa famille, quitter ce monde et mourir à petit feu, sans qu’on ne puisse rien y changer. La toxicomanie prend le dessus sur la vie. L’alcool détruit lentement, la drogue tue plus rapidement. Une bougie s’éteint lentement et on n’y peut rien. Subsistent alors des interrogations : « Ai-je tout fait pour éviter ce drame ? » C’est le début d’une difficile et interminable culpabilisation.
Parents, éduquez vos enfants. Ne les laissez pas acheter du rêve ; dites-leur que les rêves sont ceux qu’on réalise de ses mains et de sa propre volonté. Pas ceux qu’on nous vend aux coins des rues ténébreuses.
Touhami – INFOSPLUS