Forces Al-Assad : un certain nombre d’États et de groupes armés se sont impliqués dans la guerre civile syrienne (2011-présent) en tant que belligérants
Forces Al-Assad : parmi les forces armées soutenant le régime syrien figurent les forces armées syriennes, les forces de défense nationale, les Shabiha, le Hezbollah, l’Iran, les milices pro-iraniennes et la Russie.
1-Forces armées syriennes
Les forces armées syriennes de Al-Assad sont composées de l’armée arabe syrienne (y compris la garde républicaine), des forces navales syriennes, des forces aériennes syriennes et des forces de défense aérienne syrienne.
Avant le soulèvement et l’éclatement de la guerre, les forces armées syriennes étaient estimées à 295.000 soldats réguliers et 314.000 réservistes.
Alors que les postes les plus élevés de l’armée étaient principalement occupés par des Alaouites (groupe ethno-religieux représentant 10% de la population syrienne qui ne sont ni chiites ni sunnites), les troupes terrestres étaient principalement composées de sunnites (75% de la population syrienne), et une fois les soulèvements commencés, le régime syrien a hésité à employer ces troupes contre les rebelles en très grande partie sunnnites.
Par conséquent, l’armée s’appuyait sur des unités d’élite loyales et des milices alaouites telles que le Shabiha.
En raison des défections à la suite des soulèvements, à la fin de 2013, le nombre de troupes régulières avait diminué à environ 110 000.
En 2024, l’armée syrienne était estimée à 169 000 soldats actifs.
2-Forces de défense nationale
Elles ont été formées à partir de milices pro-gouvernementales en 2013.
Les forces agissent dans un rôle d’infanterie, combattant directement les rebelles sur le terrain et menant des opérations de contre-insurrection en coordination avec l’armée, qui leur fournit un soutien logistique et d’artillerie.
Beaucoup de combattants sont formés en Iran, et ils reçoivent leurs salaires et leur équipement militaire du gouvernement syrien.
En 2024, elles comptent environ 50.000 soldats.
Elles sont principalement composées d’Alaouites, mais de nombreuses milices chrétiennes (10-15% de la population syrienne) et sunnites se battent également aux côtés du gouvernement syrien pour défendre leurs anciennes villes, villages et fermes. Comme il y a des alaouites qui figurent parmi les opposants au régime syrien.
3. Shabiha
Les Shabiha (littéralement « fantômes ») sont des milices pro-gouvernementales non officielles issues du groupe minoritaire alaouite syrien.
Depuis le soulèvement, le gouvernement syrien baathiste a été accusé d’utiliser les Shabiha pour briser les manifestations et faire respecter les lois dans les quartiers agités. Ce type de milices pro-gouvernementales aux méthodes mafieuses existent dans la plupart des régimes arabes.
Alors que les manifestations dégénéraient en conflit armé, la rébellion armée anti-Assad a commencé à utiliser le terme Shabiha pour décrire les civils qu’ils soupçonnaient de soutenir Bachar al-Assad et le gouvernement syrien.
L’opposition armée blâme le Shabiha pour les nombreux excès violents commis contre les manifestants anti-gouvernementaux.
Malgré l’image du groupe en tant que milice alaouite, certains Shabiha opérant à Alep sont des sunnites.
4. Le Hezbollah
Le Hezbollah est un groupe armé chiite soutenu par l’Iran mais aussi une force politique et sociale basée au Liban.
Le 25 mai 2013, son chef, le martyr Hassan Nasrallah, a confirmé que les troupes du Hezbollah se battaient avec l’armée syrienne contre les « djihadistes wahabites » et a promis que « son groupe ne permettra pas aux militants pro-Assad de contrôler les zones frontalières qui bordent le Liban ».
Dans le discours télévisé de l’époque, il a déclaré : « Si la Syrie tombe entre les mains de l’Amérique, d’Israël et des takfiris, les habitants de notre région entreront dans une période sombre. »
La décision du Hezbollah d’aider le gouvernement syrien est très probablement due au fait que le Hezbollah bénéficie de la protection du gouvernement syrien en ce qui concerne l’approvisionnement et le stockage d’armes du groupe en Syrie.
La Syrie forme un corridor d’accès important entre le Hezbollah au Liban et leur soutien principal, l’Iran.
En 2012 et 2013, le Hezbollah a été actif pour reprendre le contrôle du territoire dans le gouvernorat de Homs en Syrie.
En mai 2013, le groupe collaborait publiquement avec l’armée syrienne et les aidait à prendre le contrôle de 60% d’Al-Qusayr.
Selon des analystes, au début de 2014, on estime qu’environ 500 combattants du Hezbollah étaient morts dans le conflit syrien.
Le nombre de combattants du Hezbollah en Syrie est estimé à environ 7000-8000.
5. L’Iran
Dès le début de la guerre civile syrienne, l’Iran a fourni à la République arabe syrienne un soutien financier, technique et militaire, y compris la formation et l’envoi de troupes de combat.
L’Iran et la Syrie sont de proches alliés stratégiques dès le début de la révolution Iranienne, car l’Iran voit la survie du gouvernement Assad comme cruciale pour ses intérêts régionaux.
Avant son assassinat, le commandant de la Force Al Quds du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), Qasem Soleimani, était en charge de la sécurité du président Assad et Soleimani supervisait l’armement et la formation de milliers de combattants pro-gouvernementaux.
En 2015, 328 soldats du CGRI, dont plusieurs commandants, auraient été tués dans la guerre civile syrienne depuis son début.
En 2024, le nombre estimé de troupes iraniennes en Syrie est de 1500.
6. Milices pro-iraniennes non syriennes
En plus de former et d’envoyer des troupes, l’Iran a également recruté des combattants chiites d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan pour se battre en soutien à la République arabe syrienne.
La brigade des Fatemiyoun
Le nombre d’Afghans (généralement en provenance de la province chiite de Herat en Afghanistan) combattant en Syrie a été estimé à « entre 10.000 et 18.000 » à son apogée, mais est actuellement estimé entre 500 et 1500.
La principale force composée de combattants afghans est le liwa’ fatimiyun (brigade Fatemiyoun), qui a été fondée fin 2012.
La brigade des Zaynabiyun
Le nombre de combattants pakistanais est beaucoup plus faible, entre 800 et 2500, et est concentré dans le liwa’ zaynabiyun (brigade Zaynabiyun) formé en novembre 2015.
7. La Russie
Le 30 septembre 2015, la Russie a lancé une intervention militaire en Syrie pour soutenir le gouvernement de Bachar al-Assad dans sa lutte contre l’opposition syrienne et l’État islamique (EI).
Le gouvernement russe et le gouvernement Assad étaient depuis longtemps alliés, et la chute du régime aurait signifié la perte d’un allié russe important dans la région.
Les forces russes se sont avérées être un facteur décisif dans la guerre, aidant le régime d’Assad à rester au pouvoir.
En 2022, la Russie a retiré la plupart de ses troupes de Syrie, pour renforcer son armée au front en Ukraine.
En 2024, le nombre estimé de troupes russes en Syrie est de 4000.
Source Telegram Nouvelles de Palestine
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