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La liberté d’expression est devenue une arme fatale antimusulmane

La liberté d’expression est la nouvelle religion du monde prétendu libre

Une nouvelle religion est apparue, sans prophète mais avec des suppôts

La liberté d’expression — une liberté parfaitement encadrée par la loi — est la nouvelle arme des penseurs de mauvais aloi. Il faut tirer sur tout ce qui n’est pas conforme aux pensées du moment, aux verdicts populaires, aux dernières recommandations de philosophes de pacotille n’ayant que haine et aversion à la bouche.

Lâchez les lions qui sont en cage, ils vont tout dévaster. La soif de consommer sans modération une libération d’une société longtemps assujettie au conservatisme, donne un sentiment de revanche, une espèce d’exaltation exprimant le sentiment de se sentir tout puissant.

Les partisans d’une liberté totale s’en donnent à cœur joie et privilégient des cibles choisies telles la religion, la morale, les interdits, les us et coutumes, les bonnes mœurs. Tout y passe, y compris aux fondements mêmes de la société, aux principes civilisateurs.

Il est interdit d’interdire est devenu obsolète. Désormais, c’est plutôt : il faut interdire les interdits. Mai 68, en pire.

Sous couvert d’une liberté totale, les hypocrites insidieux balancent, dénoncent tout ce qui n’apparait pas comme conforme à leurs doctrines, leurs dogmes, leur philosophie et leur bienséance unaires. Une seule route, une seule voie, celle d’une pensée dogmatique ; des oripeaux aux mains d’acier gantées de velours.

Des critiques excessives, des interprétations herméneutiques fondées sur les nouveaux textes sacrés rebaptisés en une religion du « faire ce que l’on veut », offensent des communautés entières de Croyants. Et lorsque ces dernières, se sentant offensées et humiliées, ripostent, on leur argue les voies impénétrables d’une liberté d’expression non négociable.

Une adolescente, à peine sevrée du sein de sa mère, a dit haut et clair : « Votre religion [Islam], c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le tr.. du c.., merci, au revoir » ; aussitôt Mila, tel est son prénom, a été érigée en martyre du droit au blasphème et d’une liberté d’expression inconditionnelle.

Lorsque des Croyants musulmans, entre autres, ont déclaré leur tristesse et leur blessure d’être ainsi offensés par une gamine, il leur a été répondu, par les nouveaux Saints médiatiques, qu’en vertu du sempiternel droit d’expression, cette écervelée avait l’entière liberté de blasphémer, fût-ce au risque de choquer.

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