La traîtrise est un serpent qui mord sans scrupules

La traîtrise est un serpent qui mord sans scrupules

La traîtrise est un poison qui plonge dans l’effroi, la stupeur, l’incompréhension

La traîtrise est un poison qui plonge dans l’effroi, la stupeur, l’incompréhension. Elle frappe ses proies d’un coup de poignard dans le dos, au moment choisi, opportun, où l’on s’y attend le moins. Elle dissimule sa fourberie cynique, sa duplicité implacable, jusqu’à ébranler les bâtisses les plus robustes, les plus solides. Nous sommes tous vulnérables face à la trahison car elle se sert de notre confiance. La trahison n’est qu’une question de temps.

La nature humaine est complexe, perfide et incertaine, parfois vêtue d’un habit acrimonieux, fielleux, parfois laissant transparaître une tendresse, une amabilité, une compassion et un charme sournois et trompeurs. L’humain est mi-ange, mi-démon. L’expérience de la vie nous le prouve tous les jours.

La trahison ne laisse jamais entrevoir ses mélanges mielleux et amers, savamment dissipés, entre Bien et Mal, au fond des âmes atteintes de ce venin pouvant être mortel. Qui peut prétendre connaître les sombres facettes, les méandres complexes de la traîtrise quand elle survient subitement, surprenant et crevant les cœurs.

La trahison laisse des traces profondes, indélébiles, de terribles stigmates, dans les cœurs de celles ceux qui en sont victimes. Les goûts amers de la trahison ne se digèrent pas, ils restent en suspens, pour la vie, telle une fenêtre restée ouverte sur le crépuscule d’une interminable et sombre nuit.

La traitrise peut se cacher dans des sourires d’apparence sincère, derrière des mots doux et affectueux, ouvrant ainsi toutes les voies à des tromperie, aux ardeurs à donner le coup de grâce, le coup fatal, à celles et ceux qui ont eu la bonté d’accorder leur confiance. Rien ne sera plus comme avant : les victimes seront marquées à vie par le prisme de la trahison. Elles douteront toujours, ne seront plus les mêmes personnes lorsqu’il s’agira de sentiments, d’amour ou d’amitié.

Toutefois, la traitrise ne peut être uniquement source de désolation, de détresse et de dévastation. Un mal pour un bien. Elle aidera à se forger une forte résilience.

Trahis, on apprend ensuite à reconnaître les signes avant-coureurs, à évaluer avec réalisme ceux en qui nous placerons notre confiance. Rares sont celles et ceux qui se font mordre une seconde fois par un serpent. Les manipulateurs et les faux magiciens passeront leur chemin parce que nous saurons les déceler, les reconnaître.

Ainsi, la traitrise est certes déchirante et douloureuse, mais elle peut aussi nous aider à prendre des chemins vers une vie personnelle et collective plus épanouissante. Elle nous apprend l’importance de la vigilance et de la prudence quant aux sentiments humains.

Mais cela ne doit pas entraver la nécessité de construire des relations fondées sur la transparence, la compréhension mutuelle et la communication ouverte avec autrui. Le poison de la trahison, si l’on en survit, est un vaccin permettant de se prémunir de l’une des maladies de l’âme humaine les plus répandues.

Notre dure confrontation avec la traîtrise nous oblige, en fin de compte, à une compréhension de la loyauté et de l’intégrité, mais avec des approches totalement opposées à une confiance aveugle que l’on aurait pu accorder auparavant par naïveté. La trahison est un sentiment d’abandon, d’une blessure qui marque à vie.

Touhami – INFOSPLUS 

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