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Sionisme : retour à la case départ de 48 pour l’état hébreu

Sionisme : retour à la case départ de 48 pour l’état hébreu

Sionisme : histoire d’un état toujours en construction

Sionisme, le départ d’une longue épopée idéologique, politique et religieuse. Le sionisme est mouvement raciste et nationaliste juif apparu principalement en Europe centrale et orientale au XXe siècle, qui fonde sa philosophie par la déclaration Balfour en 1917, puis l’établissement de la Palestine mandataire à l’issue de la Première Guerre mondiale en 1920, et enfin l’accroissement de l’immigration juive sur le territoire qui aboutit à la création de l’État d’Israël en 1948.

Bien entendu, les Palestiniens ne se laisseront pas faire, aidés par les pays arabes, dont beaucoup étaient colonisés par la France et la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, il ne serait pas possible de voir un tel Etat être créé politiquement par l’ONU dans de telles conditions.

Il y eu donc une première guerre en 1948. Il y en aura une autre, dont l’issue sera un tournant. C’est la guerre de 1967, dénommée plus précisément « guerre des six jours ». Trahis par le roi du Maroc, Hassan II, les pays arabes vont perdre cette guerre. Voici quelques faits :

Lors d’une émission sur la chaîne i24, chaine de télévision sioniste, tout est dévoilé. Le monde apprend qu’outre Isaak Rabin, Moshé Dayan et leurs alliés Occidentaux dont les USA en tête ayant contribué à la victoire des sionistes en 1967, il y a un autre homme dont le rôle a été décisif : Hassan II, roi du Maroc. A la question suivante posée par le présentateur : « est-ce qu’Israël aurait vraiment gagné la guerre des six jours sans l’aide du Maroc ? » Sa collègue répond : « Eh bien, sans le Maroc, Israël n’aurait peut-être pas gagné cette guerre », affirme-t-elle. Elle rappelle alors qu’en 1965, deux ans avant le début de la guerre des six jours, les leaders du monde arabe se retrouvent à Casablanca (Maroc) pour le troisième grand sommet de la ligue arabe. « Le Mossad ne faisait pas partie de la liste des invités, mais il est là et il va recueillir des informations cruciales », continue la présentatrice sur un ton de dérision. « Il y a un protagoniste, c’est Nasser (Gamel Abdel-Nasser), le leader de la coalition arabe qui a affirmé, en février 1965, qu’Israël prétend que nous allons l’attaquer, mais qu’il va nous attaquer en premier, nous devons donc être prêts à riposter ». La réunion de la ligue arabe a lieu en septembre de la même année et l’objectif est de savoir si les arabes étaient prêts à faire la guerre à Israël.

La présentatrice rappelle que Hassan II va permettre au service de renseignement israélien de connaître ses ennemis. Le Mossad place des micros au dernier étage de l’hôtel où sont attendus les dirigeants arabes ainsi qu’à l’intérieur de la salle de réunion. La veille de la réunion, Hassan II est pris de panique, il somme les agents du Mossad de quitter l’hôtel. Ils n’en feront rien.

Guerre du kippour en 1973

Les Arabes vont relever la tête en 1973 avec l’attaque surprise — conduite par Anouar El-Sadate — que l’on appellera « la guerre du Kippour », déclenchée le 6 octobre 1973, jour du « Grand Pardon » des juifs (Yom Kippour) et en plein ramadan. Elle exprime un sentiment de revanche sur l’humiliante défaite des pays arabes en 1967. L’armée sioniste est défaite et subit d’énormes pertes, mais les USA vont, une nouvelle fois, voler au secours de leurs alliés sionistes et leur permettre de contre-attaquer et finalement de s’en sortir.

Aidée par les pays occidentaux, l’armée sioniste s’est toujours imposée, malgré quelques défaites cinglantes, notamment en 2006 contre le Hezbollah. Mais politiquement, l’arrogance, la suffisance et, il faut bien le dire, l’inhumanité des dirigeants israéliens poussent ces derniers à conduire une politique de colonisation, de racisme et d’apartheid, et d’injustice envers un peuple. Les sionistes vont jusqu’à nier l’histoire, la culture et les racines du peuple Palestinien. Le sionisme n’a finalement apporté que guerre et souffrance.

Cette politique oppressive, répressive et d’annihilation d’un peuple va bien entendu provoquer des soulèvements réguliers, des révoltes, notamment venant de la bande de GAZA — sous blocus depuis 2006 après l’élection démoratique du parti du Hamas — où vivent plus de deux millions de personnes dans des conditions abominables, atroces et inhumaines. Il en est de même dans les autres territoires colonisés où il existe une réalité : il y a les maîtres qui sont des colons juifs radicalisés et les esclaves : des Palestiniens obligés de subir.

La politique expansionniste, colonialiste et injuste du sionisme a donc eu à ce jour des conséquences dramatiques sur tout le Moyen-Orient. Les effets se traduisent par des affrontements et des conflits interminables. En effet, le régime sioniste, de par sa nature même et son essence (créé dans le sang et la douleur), n’a jamais rien fait pour se faire admettre dans la région. Ses voisins l’exècrent et ce ne sont pas les fameux « accords d’Abraham » destinés à diviser le mode arabe qui changeront quoi que ce soit.

Aujourd’hui, ce régime sioniste, appuyé par ses alliés occidentaux qui l’on accouché, récolte ce qu’il sème depuis 1919. Nous sommes revenus à la case départ de 1948 lorsqu’il fallait, aux Occidentaux, imposer cet état sioniste au monde. La construction d’Israël est un chantier qui paraît impossible dans les conditions actuelles. Si rien est fait, le pire est à craindre.

Sans justice dans cette région des Prophètes, il n’y aura jamais de paix nulle part.

Touhami

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