Les USA sont totalement impliqués dans la guerre contre la résistance libanaise

USA – Des officiers américains rejoignent la station de Beyrouth pour affaiblir la Résistance en interne. La CIA serait impliquée dans la tentative d’assassinat d’un responsable du Hezbollah, Wafiq Safa.

USA – Trois responsables sécuritaires libanais de haut rang ont confirmé que des entités occidentales, les USA en tête, étaient en communication quotidienne et intensive avec toutes les forces militaires libanaises depuis le début de la guerre ouverte entre le Liban et l’ennemi sioniste.

Ces responsables ont déclaré au journal libanais Al-Akhbar que le contenu de ces communications « se concentre sur la collecte d’informations et d’évaluations, non pas sur le danger direct potentiel pour les intérêts occidentaux au Liban, mais plutôt sur la structure de direction au sein du Hezbollah après l’assassinat du secrétaire général du parti, le martyr Sayyid Hassan Nasrallah, et sur les efforts visant à recueillir des informations sur les changements de direction et de structure militaire ».

L’un de ces responsables a noté que la partie américaine était particulièrement intéressée de savoir si le Hezbollah « communique toujours avec les forces militaires, de sécurité et exécutives libanaises après la guerre, et s’est enquise de la forme et du contenu de ces communications ».

Le même responsable a révélé un développement récent

« Jeudi 10 de ce mois d’octobre 2024, une équipe de sécurité américaine composée de 15 agents de la CIA est arrivée à l’aéroport de Beyrouth. Ils ont été transportés dans un convoi blindé sans plaques d’immatriculation à l’ambassade américaine à Awkar. »

Il a expliqué que l’équipe « a rejoint le groupe de travail basé dans l’une des ailes de l’ambassade à Beyrouth, aidant à la gestion de la station de Beyrouth, qui comprend 12 officiers principaux, ainsi que d’autres spécialisés dans des domaines tels que le recrutement et la gestion des agents, la collecte de renseignements par des moyens techniques et l’analyse des données demandées par l’ambassade pour des raisons présentées comme la lutte contre le terrorisme ou la lutte contre le narcotrafic et le blanchiment d’argent. »

Un autre responsable au fait du dossier a confirmé que « la station libanaise des services de renseignements américains a subi des changements importants au cours de la dernière décennie, la nature des réunions qui s’y tiennent étant désormais différente de celle du passé. Le changement le plus récent a été la nomination de Sherry Baker à la tête de la station de Beyrouth. Elle avait auparavant participé à des réunions avec des responsables de la sécurité libanais qui se rendaient à Washington sur invitation officielle ».

Le responsable a indiqué qu’il était au courant de « cinq visites de travail d’officiers libanais de divers grades aux États-Unis, où ils ont tenu des réunions avec des responsables des services de renseignements américains à leur siège à Langley ».

USA – Nouveaux développements critiques

USA – Un nouveau facteur dangereux est apparu suite aux enquêtes en cours sur les activités des services de renseignements américains au Liban :

L’un des trois responsables a révélé que « les dirigeants du Hezbollah ont récemment demandé à Wafiq Safa, chef du Comité de liaison et de coordination avec les forces militaires et de sécurité libanaises, de communiquer avec certains de ces responsables sur des questions liées à la guerre en cours ».

Il a expliqué que « ces communications ont eu lieu alors que le Hezbollah était conscient qu’un simple appel téléphonique pouvait représenter un risque pour la sécurité de Safa ».

Cela a été confirmé lorsque l’ennemi israélien a mené une « frappe aérienne urgente » à Beyrouth, avec des rapports faisant état de Safa comme cible.

Le Hezbollah a par la suite clarifié que ces rapports étaient faux.

Le même responsable a déclaré que « les soupçons de résistance se sont accrus après cette attaque concernant l’implication américaine dans la guerre, avec l’évaluation que les services de renseignements américains ont joué un rôle direct dans la tentative d’assassinat de Safa ».

Il a ajouté : « Ce qui renforce ces soupçons est que toutes les agences de renseignement internationales opérant au Liban, y compris les services de renseignements israéliens, savent bien que Safa n’a aucun rôle dans l’appareil militaire du Hezbollah et n’est qu’un cadre responsable de la liaison avec les agences de sécurité et militaires libanaises, ce qui rend peu probable que l’ennemi le cible uniquement en tant que personnage militaire de haute priorité ».

Il a conclu : « L’ennemi n’a aucune objection à l’assassinat de Safa, le considérant comme l’un des assistants de Sayyid Nasrallah, menant probablement l’opération au profit des Américains.

Il est également probable que l’opération ait été menée sur la base d’informations fournies par les Américains, car Washington cherche à couper tout lien entre le Hezbollah et les responsables militaires ou sécuritaires libanais.

Il semble que les États-Unis signalent au Hezbollah qu’ils élimineront quiconque pourrait exercer une pression sur les entités libanaises, l’assassinat de Safa s’inscrivant dans une initiative plus vaste menée par les États-Unis et dirigée par l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, qui encourage les factions politiques et non politiques libanaises à œuvrer pour un « Liban post-Hezbollah ».

Avant la tentative d’assassinat, Safa avait eu des conversations téléphoniques avec des personnalités officielles concernant leur position sur la guerre contre la Résistance, y compris des militaires et des personnels de sécurité.

Le même responsable a relayé que :

« Des avertissements selon lesquels les États-Unis pourraient soutenir des opérations ennemies ou des assassinats visant la structure non militaire du Hezbollah afin de réduire son influence sur le front interne.

En particulier, les agences de renseignement arabes ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’Israël pourrait répéter ses actions à Gaza, où les forces d’occupation se concentrent sur l’appareil de santé et de secours du Hezbollah, tandis que les sympathisants américains au Liban incitent à la violence contre tous les partisans de la Résistance, tentant même d’empêcher le chef des médias du Hezbollah, Mohammad Afif, de tenir une conférence de presse à l’extérieur des banlieues sud de Beyrouth. »

Source : Telegram Nouvelles de Palestine

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